Lenovo Smart Clock

En complément de mon article sur le Google home mini, je me devais de faire aussi un petit article sur mon réveil le Lenovo smart clock.

Tour d’horizon du Lenovo Smart Clock

Il s’agit d’un réveil connecté intégrant google assistant, avec un écran de 4″. En forme de petit trapèze il se place très bien sur une table de nuit. Il est entouré d’un tissu (gris foncé sur mon modèle).

Lenovo Smart Clock en mode horloge

Niveau interaction mis à part l’écran tactile on retrouve les bouton « standards » d’un dispositif Home Assistant. On a donc des boutons + et – pour le niveau sonore sur le dessus. Ces boutons ont un peu de relief ce qui s’avère pratique la nuit. Et à l’arrière du réveil on retrouvera un switch physique pour couper le micro et une prise de charge USB.

Dessus et arrière du Lenovo Smart Clock
Arrière du Lenovo Smart Clock

Caché sous le tissu on retrouve un petit haut-parleur qui d’après la spécification fait 1,5″ et 3W.

Comme il s’agit d’un réveil, on peut bien sûr programmer des alarmes, mais ce n’est pas mon utilisation. Pour ma part je ne m’en sert que d’horloge de nuit connectée.

Mon retour sur le Lenovo Smart Clock

Sur le papier ce réveil semble être un mini ordinateur équipé de Google Assistant. Avec un écran (petit mais existant) et un haut-parleur.

En réalité on retrouve quelques limitations, certaines logicielles, d’autres physiques. La première et la principale: on ne peut pas utiliser l’écran pour visualiser des vidéos (YouTube, Netflix, n’importe quelle vidéos via Chromecast). Cette limitation est clairement que logicielle, on peut en effet voir le concurrent de ce réveil chez Xiaomi permet ce genre de partage.

Une deuxième limitation du Lenovo Smart Clock est la qualité du son. Vu la taille de l’haut-parleur c’était prévisible mais du coup cela rend la fonctionnalité Chromecast très limitée (pas de vidéos et un son vraiment mauvais).

Dernier point: la prise USB: il s’agit d’une prise simple là où pour moi le besoin est de pouvoir charger un téléphone portable (donc avoir une puissance bien plus haute). C’est toujours dommage de rajouter ça pour finalement ne pas l’utiliser pour remplir le besoin de recharge d’un téléphone. C’est néanmoins pratique pour recharger un dispositif plus petit genre une montre connectée.

Mais il n’y a pas que des points négatifs, et pour moi le point positif le plus important est que la luminosité de l’écran s’adapte très bien à la luminosité de la chambre. Lorsqu’il fait noir dans la pièce la luminosité minimale est très faible, on n’arrive presque pas à différencier le noir de l’écran du noir de la pièce. C’est très agréable et parfait pour une chambre.

Autre point positif: l’écran tactile et l’intégration à Google Home. C’est très agréable de pouvoir actionner les lumières de la chambre soit via l’écran soit via Google Assistant. C’est par contre dommage de ne pas pouvoir définir de nouvelles actions sur l’écran. Le seul « toggle » présent actionne les lumières de le pièce.

Menu du Lenovo Smart Clock
Menu du Lenovo Smart Clock permettant d’actionner les lumières

Conclusion

En conclusion malgré les défauts listés au dessus je suis très content de ce réveil. J’apprécie beaucoup le fait d’avoir un réveil peu lumineux la nuit qui se transforme en mini cadre connecté le jour. On peut en effet configurer le fond d’écran pour afficher les photos du compte Google Photos comme tout Chromecast.

Je ne regrette pas mon achat même si je ne pense pas qu’il vaille son prix complet. Il était affiché à 59€ mais il avait souvent des réductions. Pour ma part je l’ai acheté à 25€, à ce prix c’est un très bon réveil.

Lenovo a depuis sorti une nouvelle version de ce réveil, le Lenovo Smart Clock 2, mais la différence ne m’a pas convaincu. Il change de design et enlève la prise USB. Celle-ci peut tout de même être rajoutée en ajoutant un élément pour la recharge sans fil. De la même façon il existe le Lenovo Smart Clock Essential qui troque l’écran pour un affichage LED classique mais je pense que la différence de prix ne vaut pas le coup non plus.

En conclusion ce réveil m’a permis d’avoir un affichage de l’heure qui s’adapte bien à la luminosité tout en augmentant la couverture du Google Assistant sur une nouvelle pièce.

Pibooth 2.0.6

Pibooth icon

Cela faisait un long moment qu’on avait pas sorti de nouvelle version et on avait quelques petits changements à sortir. Voici les principaux changements introduits par la version 2.0.6 de Pibooth.

Nouvelles fonctionnalités

  • Utilisation des variables d’environnement SDL_VIDEO_WINDOW_POS=x,y pour définir la position de la fenêtre au démarrage.
  • Ajout d’une option autostart_delay pour permettre de retarder le démarrage de pibooth si l’appareil photo est lent.

Changements majeurs

  • Mise à jour de pibooth-regen pour utiliser les variables dans les textes
  • La valeur de l’ISO dans la configuration peut être une chaîne de caractères.
  • Changement du fond pour le pictogramme de l’imprimante.
  • Tentative de contournement des fonctions CUPS qui ne sont pas compatibles avec le threading, pour essayer de corriger notre bug qui arrête l’application en cas de problème coté imprimante.

Mise à jour de la documentation

  • On recommande d’utiliser Buster comme OS (il y a toujours des problèmes avec Bullseye.
  • Ajout d’une liste des plugins disponibles (qui doit s’étoffer).
  • Mise à jour de la procédure d’installation de gphoto2

Cette nouvelle version est disponible directement sur pip ou sur le github de pibooth.

Comme à chaque fois un grand merci à Anxuae d’avoir sorti cette version 2.0.6 de Pibooth.

En espérant que vous serez autant enthousiaste que nous sur cette nouvelle version. N’hésitez pas à nous contacter sur Github ou via le formulaire de contact de ce site si vous avez des remarques ou des questions.

LMS à distance

Pour compléter mes différents articles sur Squeezebox Server (ou LMS), je vais vous parler ici de mon utilisation à distance. Cela faisait un petit moment que je regardais pour accéder à LMS à distance mais je n’avais pas trouvé de solution jusqu’à présent.

Accéder à LMS à distance en ouvrant un port ?

La seule solution que je connaissais était d’ouvrir un port de ma box internet à l’extérieur. La plupart des box permettent ce genre d’option, et redirigent les requêtes sur ce port vers l’IP interne choisie. Mais pour moi cette solution n’était pas bonne pour deux raisons. D’abord cela se base sur le fait que la box a toujours la même IP publique, hors rien n’est garanti et vu que l’on a atteint le nombre maximal d’IPv4 disponibles il est possible que cette IP change. Cela serait gênant mais pas bloquant non plus. La deuxième raison qui me freinait dans l’ouverture du port c’est qu’il est vivement conseillé de protéger sa machine et malgré mes quelques connaissances je pense qu’il y aurait eu des failles sur cet aspect là. D’ailleurs les messages sur ce sujet coté forum de LMS étaient clairs sur le fait que ce n’était pas une bonne idée.

Et si mon téléphone restait sur le réseau local ?

Comme discuté dans mon article sur l’application SqueezePlayer, il est possible de se connecter à mon serveur LMS si je suis sur le réseau local. Du coup si au lieu d’ouvrir LMS à l’extérieur j’arrivais à garder le téléphone à l’intérieur du réseau ? C’est faisable avec un VPN (Virtual Private Network). J’ai donc mis en place un VPN, ma box le propose directement, et j’ai configuré celui-ci sur mon smartphone. Je peux donc facilement connecter mon téléphone à ce VPN et faire comme si celui-ci est sur le réseau local. Il a accès à LMS tout en gardant sa connexion extérieure classique. Techniquement toutes les requêtes passent par ma box mais je n’ai pas remarqué de ralentissements.

Ma musique sur LMS partout, tout le temps (ou presque)

Grace à cet ensemble (LMS, VPN, SqueezePlayer, Squeezer) je peux écouter ma musique sur mon téléphone partout. Plus précisément partout où mon téléphone a une connexion internet. C’est là où cela pose une limite qui pour moi est plus liée à l’application SqueezePlayer qui ne fait pas assez de buffer, ce qui peut rendre difficile l’écoute en mouvement (dans le TGV par exemple). Par contre pour mon trajet domicile – travail (métro ou tramway) je n’ai pas de problème.

Conclusion

J’utilise cette mécanique pour toutes mes écoutes à l’extérieur de mon réseau. Et mis à part dans le TGV je n’ai pas eu de problèmes. J’avais aussi une crainte vis à vis de la consommation des données avec mes fichiers en ALAC. Au final je reste bien en dessous des 40 Go de data de mon forfait. Et en bonus je peux utiliser mon pihole à distance en configurant le VPN pour utiliser le DNS correspondant (vu que je suis virtuellement sur le meme réseau). Mon seul regret c’est de ne pas avoir pensé à cette solution plus tôt.

Google Home mini

Quelques mots sur mon Google Home Mini

Il s’agit du premier modèle sorti en France en 2017 au moment où les Google Home ont été disponibles en français. Depuis ce modèle a évolué en Google Nest Mini (2019) qui reprend le même facteur de forme mais avec quelques changements (alimentation propriétaire, fixation murale, meilleur son à priori…).

À l’époque je souhaitais tester ces nouveaux assistants à la mode mais je n’étais pas convaincu que cela en valait le prix. L’arrivée du Google Mini a rebattu un peu les cartes avec son prix plus abordable pour tester le principe. J’ai eu la chance de retrouver celui-ci sous mon sapin à noël 2017.

Après une installation rapide, le voici qui trône discrètement dans mon salon.

Google Home Mini en cours d'écoute
Le Google Home Mini en cours d’écoute

Petit description technique

Je ne vais pas forcément rentrer dans les détails mais je tenais à donner quelques informations. Comme on peut le voir sur la photo le Google Home Mini a la forme d’un galet rond. Il s’alimente par l’intermédiaire d’un cable micro USB (à la différence du Nest Mini qui a une alimentation propriétaire). Il est a noter que l’alimentation est fournie.

D’un point de vue interactions on retrouve 4 LEDs sur le dessus. Ces LEDs peuvent changer de couleur mais cela n’est pas exploité pas Google, dommage. Le seul moment où l’on voit ces couleurs c’est lors du démarrage.

Coté actions il y avait trois actions possibles à l’origine. D’abord deux boutons pour gérer le niveau sonore et mettre en pause. Ces deux boutons sont pratiques mais difficile à repérer. Il faut s’aider de la position du câble pour savoir où appuyer. La troisième action était un moyen d’activer l’assistant sans parler par appui sur le dessus. Mais comme sur certains modèles celui-ci était trop sensible Google a décidé de le désactiver, je trouve ça très dommage. D’autant plus qu’à priori cela ne touchait pas tous les produits.

Mon utilisation

Je ne parlerai pas ici de mon utilisation de Google Assistant mais seulement de mon utilisation du Google Home Mini. En effet je pense que Google assistant et son intégration complète nécessiterait un article à lui seul.

Mon utilisation du Google Home Mini se limite essentiellement à de la domotique et aux infos (écoute de breves d’info ou de la radio). Il est possible d’écouter de la musique dessus (par exemple Deezer) mais le son est pour moi trop mauvais. Si par contre on est pas très exigeant cela peut-être suffisant.

Conclusion

Avoir ce genre de dispositif peu s’avérer pratique mais pour moi cela ne remplace pas les actions manuelles. Pour toutes les actions pour lesquelles je l’utilise j’ai toujours une alternative manuelle au cas où. Chaque fois qu’il ne comprend pas c’est assez énervant, surtout quand il fait une action qui n’a rien a voir qui impacte toutes les pièces. Par exemple lorsque je demande  « lance Nestor » (c’est le nom de notre robot aspirateur), le Google Home peut vouloir lancer une chanson sur Deezer. il faut donc ensuite faire plusieurs appels pour annuler la commande et retenter la commande initiale.

Autre point négatif, le fait que toutes les actions passent par une connexion extérieure. Il n’est par exemple pas possible de donner des ordres directement sur le réseau interne. Mes systèmes fermés à l’extérieur (par exemple LMS) ne peuvent pas être contrôlés par le Google Home. Les systèmes basés sur Alexa semble plus simple pour fonctionner en local (mais je n’ai pas testé).

En conclusion je dirais que malgré les quelques points négatifs je pense qu’il est utile d’en avoir un. Le fait que je l’utilise encore après 5 ans est une bonne preuve de cela. J’ai même doublé son utilisation mais ce sera le sujet d’un futur article.

Et vous ? Avez-vous un assistant vocal et lequel ? N’hésitez pas à le dire en commentaires.

Pibooth 2.0.5

Pibooth icon

Cela faisait un long moment qu’on avait pas sorti de nouvelle version et on avait quelques petits changements à sortir. Voici les principaux changements introduits par la version 2.0.5 de Pibooth.

Nouvelles fonctionnalités

  • Il est maintenant possible d’utiliser une police différente entre l’interface et l’image finale
  • Ajout de la traduction italienne (merci à Fabio pour nous avoir fourni la traduction italienne)

Changements majeurs

  • Mise à jour de la méthode de chargement des plugins

Mise à jour de la documentation

  • Ajout d’un example pour un plugin qui utilise une factory d’images spécifique.
  • Ajout de la commande listant les résolutions possible sur le dispositif Gphoto2

Cette nouvelle version est disponible directement sur pip ou sur le github de pibooth.

Comme à chaque fois un grand merci à Anxuae d’avoir sorti cette version 2.0.5 de Pibooth.

En espérant que vous serez autant enthousiaste que nous sur cette nouvelle version. N’hésitez pas à nous contacter sur Github ou via le formulaire de contact de ce site si vous avez des remarques ou des questions.

Squeezer

Je continue les articles sur les applications avec Squeezer, l’application Android pour LMS. Pour une fois ça ne sera pas un article négatif. Quand on aime une application il faut aussi le dire.

Qu’est ce que Squeezer?

Squeezer est une application Android permettant de contrôler les lecteurs réseau de Squeezebox Center. La découverte automatique du serveur fonctionne parfaitement dès que l’on est en WiFi. C’est transparent à chaque fois que j’ouvre l’application, j’ai directement accès à ma musique.

Page principale de squeezer
Page principale du Squeezer

On retrouve les mêmes menus que sur les interfaces des produits Logitech et c’est bien adapté à un écran de téléphone. Il est facile de sélectionner son lecteur et de retrouver les commandes disponibles sur les autres interfaces.

Lecture en cours
L’écran de la lecture en cours

Point positif, cette application est open source et le code peut se trouver sur Github. L’application est mise à jour régulièrement, la version 2.2.9 est sortie le 15 février dernier. Les changements sont mineurs vu qu’elle est complète et très fonctionnelle mais cela montre bien que les développeurs continuent de l’utiliser.

Mon retour sur l’application Squeezer

J’utilise régulièrement l’application Squeezer pour contrôler mes lecteurs, y compris le lecteur Android SqueezePlayer.

Je trouve cela très pratique de pouvoir faire des recherches et lancer les musiques de son choix directement depuis mon téléphone. L’intégration au téléphone fonctionne bien, que ce soit le contrôle de la lecture ou du volume.

Integration de Squeezer dans les menus natifs
L’intégration aux menus natifs d’Android

Je pense que c’est l’interface que j’utilise le plus pour contrôler la musique qui est diffusée chez moi.

Conclusion

Quand une application est bien il faut le dire. Et si en plus elle est gratuite il faut l’utiliser. Pour ma part je suis dans le programme beta de cette application et j’espère pouvoir aider les développeurs à conserver leur application au niveau.

Si vous utilisez LMS et que vous avez un dispositif Android, n’hésitez pas à télécharger cette application. Malheureusement il n’y a pas l’équivalent sur iOS, il y a bien iPeng mais c’est une application payante et chère.

Flexom v3

Je vais continuer sur la nouvelle catégorie des tests d’application. Et je vais rester sur les applications que j’utilise mais que je n’aime pas en vous parlant de Flexom v3.

Qu’est ce que Flexom v3 ?

Flexom v3 c’est la solution de domotique choisie par Bouygues Immobilier pour être installée dans toutes ses nouvelles constructions. Elle est sensée permettre à tous les nouveaux acheteurs de Bouygues Immobilier d’avoir une solution domotique « complète et évolutive ». Cette solution est produite et maintenue par Overkiz.

Elle est composée d’une station domotique à relier en ethernet à la box, d’actionneurs et d’une application Android et iOS. Vous pouvez trouver plus d’informations sur la page dédié sur le s

Il est à noter que cette solution est payante. Elle est offerte les 5 premières années après la livraison du bien immobilier et l’abonnement devient payant ensuite. Comme cette solution a moins de 5 ans je ne trouve aucune information sur l’abonnement pour l’instant.

Les éléments Flexom dans mon appartement

J’ai 4 grands types d’équipements qui sont inclus dans mon offre flexom:

  • Les interrupteurs et lumières (technologie EnOcean)
  • Les volets roulants (technologie Somfy iO)
  • Le détecteur de fumée
  • Le thermostat (Somfy iO)

Ces équipements ont été installés et associés sur l’application avant la livraison de l’appartement. La seule partie libre était l’emplacement des interrupteurs. On se retrouve donc avec des interrupteurs sans fil à placer où l’on veut qui actionnent les éléments déjà programmés.

Mon retour sur l’application Flexom v3

Je ne vais parler dans cet article que de l’application, je ferais peut-être d’autres articles sur le reste de la solution. Et je préfère prévenir, je n’ai pas grand chose de positif à remonter. L’application Flexom v3 est énormément décevante. Et je ne pense pas être le seul à penser cela, il n’y a qu’à voir la note de l’application sur le store: 2,5 sur Android et 2,1 sur iOS (en février 2022).

Page principale de l’application Android

Premièrement rien n’est configurable via l’application client. Par exemple il n’est pas possible de changer la configuration des interrupteurs. Je ne peux pas réutiliser un interrupteur dans une autre pièce. Il n’est pas non plus possible d’associer plusieurs lumières sur un interrupteur. Je ne pas non plus associer deux volets roulants sur les deux cotés d’un même interrupteur.

Deuxièmement les données d’environnement sont inutilisables. L’application donne plusieurs mesures de températures mais il est impossible de savoir où celles-ci sont prises. Je me retrouve avec trois valeurs de température différentes (plus de 2°C de différence) dans mon appartement et aucun moyen de savoir laquelle est la plus proche de la réalité.

L’aberration des données environnementales: quelle température fait-il dans l’appartement ?

Troisièmement, l’application ne garde pas de session ouverte. Il faut à chaque fois se reconnecter pour allumer ou éteindre une ampoule, c’est un gros frein à l’utilisation de l’application. Et encore j’ai configuré la sauvegarde des identifiants côté Google.

La page la plus vue de l’application: l’écran de connexion

Enfin l’application il n’y a pas assez de mises à jour de l’application. Quand on pense qu’on paye un abonnement pour une application pas finie c’est très frustrant. En un an il y a eu que 3 mise à jour, c’est trop peu au vu du manque de fonctionnalités.

Comment j’utilise Flexom v3 (au minimum) ?

Premièrement j’ai tout fait pour ne pas l’utiliser. J’ai mis en place le lien avec Google Home pour pouvoir commander les lumières et volets via commande vocale ou l’application Google Home.

Je pense que j’utilise l’application au maximum une fois par semaine quand je veux changer d’état un élément et que je n’ai pas accès aux commandes classiques ou à mon google home.

J’en suis réduit à utiliser ma solution domotique avec les commandes « classiques » (les interrupteurs). C’est pour moi un comble pour un service connecté. D’autant plus qu’il n’est même pas possible de les reconfigurer. Je contrôle la moitié de mes lumières directement via l’application Philips HUE, les interrupteurs ne servent donc plus.

Le système est complètement fermé, il n’est pas possible d’avoir accès à l’API (qui est pourtant annoncé comme ouverte). Mes multiples relances pour avoir accès à la documentation sont toujours restées lettres mortes.

Conclusion

Clairement j’utilise cette application parce que je n’ai pas le choix. On arrive à faire des choses mais ne croyez pas les publicités de Bouygues Immobilier. La solution Flexom n’est pas finie et à en croire les réponses d’Overkiz sur le store de l’application le scope final n’a pas l’air complet non plus vu qu’il ne sera toujours pas possible de configurer les interrupteurs. Certes l’abonnement est « offert » les 5 premières années mais ce n’est pas une excuse pour fournir une solution non finie.

Si on prend par exemple la dernière mise à jour: celle-ci rajoute une intégration à Philips Hue. Sur le papier ça avait l’air bien. J’avais hâte de pouvoir commander mes ampoules Hue via mes interrupteurs Flexom. Mais malheureusement la réalité n’est pas aussi belle. En effet l’intégration se limite à rajouter les ampoules dans l’application Flexom, sans pouvoir les lier aux interrupteurs. Si je dois utiliser une application pour contrôler mes ampoules Hue j’utiliserai l’application Hue. Celle-ci est bien mieux pensée et surtout maintenue et en constante évolution.

Au final j’espère trouver le temps de reprendre petit à petit toute l’installation pour passer sur une solution mieux intégrée. Je pense mettre en place ma propre box domotique avec un dongle EnOcean et pouvoir profiter des éléments installés. Si j’y arrive je posterai cela dans un nouvel article.

SqueezePlayer

Je continue mes articles sur les tests en vous parlant d’une application lié à Squeezebox center (LMS): SqueezePlayer

Qu’est que ce l’application SqueezePlayer ?

L’application SqueezePlayer permet de transformer n’importe quel appareil Android en un lecteur pour le serveur musical Squeezebox Center. Cela est très pratique pour par exemple écouter de la musique sur des écouteurs reliés à son téléphone ou sa tablette. Une autre utilisation possible de cette application est de transformer un vieux téléphone en un « Squeezebox Player ».

Une fois l’application lancée en arrière plan, le pilotage du lecteur se fait via les mêmes interfaces qu’un lecteur physique: l’application Squeezer ou l’interface web de Squeezebox Center.

D’un point de vue interface, c’est très limité: il y a qu’une seule page. Cette page donne quelques informations, permettant d’activer le lecteur et ensuite de lancer l’application Squeezer.

Page de squeeze player
La (seule) de l’application

Il y a aussi un menu de réglage, permettant de changer quelques informations sur le serveur et sa connexion, le nom du lecteur etc.

Menu d'options

Cette application est disponible sur le play store au prix de 5€/5$.

Mon retour sur SqueezePlayer

J’utilise SqueezePlayer sur mon téléphone Android quand je veux écouter de la musique locale chez moi sur l’un de mes dispositifs bluetooth.

De plus je ne peux pas l’utiliser en déplacement car ma bibliothèque musicale n’est pas accessible à l’extérieur par sécurité.

Un autre point où je trouve l’application limitée: l’application ne prends pas en compte les commandes des écouteurs (play/pause). J’ai pris l’habitude d’avoir ma musique arrêtée quand je retire mes écouteurs. Cela ne fonctionne pas avec cette application.

Enfin je ne trouve pas pratique de devoir lancer cette application en arrière plan à chaque fois que je souhaite l’utiliser. C’est pour moi un frein à l’utilisation. Je n’aime pas jongler entre plusieurs app juste pour avoir un peu de musique dans mes écouteurs.

Conclusion

Je ne conseille à personne d’acheter cette application. Il n’est pas intéressant de payer aussi cher pour une application abandonnée. L’application n’a pas été mise à jour depuis le 7 juillet 2019. Elle mériterait un peu de maintenance et une mise à jour visuelle. De plus l’application n’est pas traduite (seulement disponible en anglais). C’est dommage que le développeur ne libère pas le code pas vu qu’il ne développe plus dessus. Je pense qu’il y aurait des personnes intéressées (dont moi) pour reprendre le projet et le maintenir et le faire évoluer. On pourrait peut-être imaginer l’intégrer à Squeezer pour éviter d’avoir besoin de deux applications.

Pourquoi je passe ma musique en lossless

Je me suis très longtemps posé la question de l’intérêt d’écouter de la musique en format lossless (FLAC ou ALAC pour les utilisateurs Apple) et très longtemps je suis resté convaincu que le MP3 de bonne qualité suffisait grandement. J’ai récemment changé d’avis et je vais donc vous exposer ici pourquoi je passe au lossless. En effet j’ai eu du mal à trouver des informations au delà du sempiternel « le MP3 c’est pas bien parce qu’il y a des pertes ».

Fréquence d’échantillonnage, débits et taille d’échantillonnage

Si on regarde sur ces 3 critères le MP3 répond largement aux besoins selon moi. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle je restais sur ce format.

Par exemple la fréquence d’échantillonnage standard du MP3 est de 44100 Hz. Si on considère que l’oreille humaine entend entre 20 et 22 000 Hz, en échantillonnant à 44100 Hz on respecte bien le théorème de Shannon (wikipedia). Ce n’est donc pas un point bloquant au MP3.

Si on prend ensuite la taille d’échantillonnage, coté MP3 on est sur du 16 bits. Cela correspond aussi à la taille d’échantillonnage d’un CD (où la musique est stockée au format wav). Il existe des formats numériques avec des tailles d’échantillonnage supérieures (il existe notamment le 24 bits) mais ce n’est selon moi pas là non plus que le MP3 est bloquant.

Enfin si on prend le débit: coté MP3 on trouve plusieurs valeurs allant jusqu’à 320 Kbits/s. Une de mes activités de fond sur ma discothèque était d’essayer d’avoir le plus de titres possible à ce débit maximum. En essayant d’atteindre ce débit on limite le plus possible l’aspect « pertes » du MP3.

La partie MP3 de ma bibliothèque, on voit qu’une grosse proportion est en 320 kbit/s

Le test d’écoute

Une autre raison qui me faisait rester sur le format MP3 était le test d’écoute. En effet quel est l’interêt de changer de format si il n’y a aucune différence ? Je vous encourage à faire le test suivant qui montre qu’il est très difficile voir impossible d’entendre une différence si le MP3 est correctement encodé.

https://www.npr.org/sections/therecord/2015/06/02/411473508/how-well-can-you-hear-audio-quality?t=1638799825376

Bien sûr d’autres éléments que le fichier audio entrent en jeu dans ce test d’écoute. Pour ma part je l’ai réalisé plusieurs fois avec mes différents systèmes sons comme mon casque HD-25, mes écouteurs Sony ou encore mon système Hi-Fi de salon. À chaque fois je n’arrivais pas à différencier le MP3 320 du flac.

Cela confirmait mon ressenti: le MP3 en 320 kbit/s était suffisant et qu’il n’y avait pas de raison objective pour en changer.

Qu’est ce qu’on perd dans le MP3 ?

Malgré le fait que le MP3 320 semble suffisant on voit tout ce qui est fait sur le lossless en ce moment notamment les service de streaming musicaux qui proposent cela en option payante. Du coup je suis revenu sur le sujet en me demandant cette question: qu’est ce qu’on perd dans le MP3 ?

Ça semble simple comme question et pourtant c’est le point qui a été le plus compliqué à expliciter. En effet le MP3 est connu pour être un format avec pertes et la plupart du temps les explications s’arrêtent là.

Pour cela il faut comprendre comment le MP3 est encodé. J’ai trouvé plusieurs articles sur le sujet que je vous laisse lire si cela vous intéresse aussi.

https://www.jeanvilar.net/docs/Le_formatage_MP3.pdf
https://olczyk.pagesperso-orange.fr/physique-chimie/Ens-Sc-1ere/EnSc1-4.2%20Numerisation_fichiers/MP3.pdf
http://electronique.marcel.free.fr/Banc%20autoradio/Ressources/Format_MP3.pdf

Voici ce que j’en ressors : le mécanisme d’encodage utilise des modèles psycho-acoustiques pour enlever des fréquences qui ne sont pas audibles.

  • Soit parce qu’il y a au même moment un son fort qui couvre un autre. Par exemple le son des oiseaux n’est pas audible si un avion passe, du coup il n’est pas nécessaire de le garder.
  • Soit parce qu’il y a une fréquence proche déjà présente. Dans ce cas les modèles considèrent que le son sera sensiblement le même en utilisant qu’une fréquence amplifiée.

En enlevant ces fréquences on réduit la taille du fichier. Et si on en croit les modèles psycho-acoustiques on entend la même chose. Selon moi ces modèles ne sont pas faux mais ils se basent sur des généralisations. Or tout le monde est différent et a donc un ouïe différente. Je pense que cela explique pourquoi certaines personnes arrivent plus facilement à entendre une différence entre un MP3 et un FLAC.

Pourquoi ces pertes sont gênantes ?

De plus, il semblerait que le fait d’écouter des sons encodés en MP3 nous ferait perdre en audition. C’est là le point qui m’a fait changer d’avis sur le MP3. En effet en s’habituant à ne pas avoir toutes les fréquences notre oreille deviendrait paresseuse. On serait moins capable de différencier les fréquences vu que le MP3 les suppriment ou les groupes à d’autres fréquences.

La suite?

Mon premier effort est de ré-encoder mes CDs physique en lossless. Comme je gère ma bibliothèque musicale avec Apple Music sur MacOS j’ai choisi d’utiliser le format ALAC. C’est un format lossless comme le FLAC, mis en place par Apple et dont les spécifications sont connues (ce qui n’était pas le cas au début). J’en suis aujourd’hui à environ 25% de ma bibliothèque musicale en ALAC, et j’ai encore pas mal de CDs à ré-encoder.

L’état actuel de ma bibliothèque du point de vue du bit rate

Puisque j’utilise mes CDs la plupart de mes titres restent en 16 bits et 44kHz. Comme souvent il y a toujours un moyen d’améliorer encore la qualité du signal d’entrée. Notamment en obtenant des fichiers avec une plus grande fréquence d’échantillonnage (96 kHz ou 192 kHz) et taille d’échantillonnage (24 bits). J’ai quelques titres dans ces configurations que j’ai pu récupérer dans mes téléchargements. Mais pour moi on arrive sur des débats où l’ensemble de la chaine d’écoute peut avoir un impact plus grand que ces changements. Peut-être que je changerai d’avis dans un futur article…

Ma bibliothèque ALAC, on voit 3 pics correspondant aux morceaux en 16/44, 24/96 et 24/192

Fiio µBTR

Comme vous avez pu le lire sur un article précédent, mon casque principal est un casque filaire. Comme je ne voulais pas changer de casque j’ai cherché un moyen de le connecter en Bluetooth, c’est chose faite avec le Fiio µBTR

µbtr de face
Le µBTR avec ses 3 boutons et sa prise USB-C

Qu’est ce que le Fiio µBTR?

Comme indiqué sur la page du produit le µBTR est un récepteur bluetooth nomade. Cela permet de transformer un système audio filaire en un système bluetooth. Plusieurs marques proposent ce genre de dispositif, j’ai choisi un Fiio qui est une marque assez reconnue sur les dispositifs audio de ce genre. Pour la petite histoire j’avais avant essayé un modèle d’une marque inconnue et la qualité de son était trop mauvaise et me faisait mal aux oreilles.

Caractéristiques

Je ne vais pas recopier toutes les caractéristiques, parce que je n’ai pas forcément d’avis critique dessus. Premièrement il supporte le Bluetooth 4.1 et le codec AptX qui est un des codecs assurant une bonne qualité audio.

D’un point de vue design je le trouve simple et fonctionnel, avec une partie en verre et un fond en plastique. Le petit clip pour l’attacher est pratique et la prise USB-C est bien intégrée.

µbtr de dos
L’arrière du µBTR avec le clip qui permet de l’attacher

Niveau batterie celle-ci est annoncée à 9h d’autonomie, avec une charge en 1h. C’est une bonne durée malgré le fait qu’on ne puisse pas vraiment suivre le niveau (voir les points négatifs plus bas).

Enfin la documentation technique donne précisément les puces utilisées pour le bluetooth, le DAC et l’amplification. Comme je ne m’y connais pas forcément ça n’a pas un grand impact pour moi si ce n’est un peu de confiance sur la qualité des composants choisis.

Point négatifs

Un premier point négatif pour moi est qu’il n’est pas possible de le mettre à jour. Même si je n’attends pas forcément d’amélioration sur ce produit je trouve très dommage que celui-ci ne soit pas pris en compte par l’application de Fiio pour proposer d’éventuelles mises à jour alors que cela est possible pour d’autres modèles de la marque. Si un problème de compatibilité Bluetooth se présente le µBTR deviendra inutilisable.

Deuxième point négatif qui est lié au premier c’est son intégration basique. Comme je ne peux pas le connecter à l’application de la marque les seules informations et configurations possibles sont celles qui sont génériques aux dispositifs bluetooth. J’aurais aimé pouvoir configurer le comportement de chaque bouton, la mise en arrêt automatique ou ce genre de chose.

Enfin dernier point lié aux précédent: il est très difficile d’avoir le niveau de batterie restant. Vu qu’il n’y a qu’une seule LED celle-ci indique juste quand on atteint une batterie faible. On peut néanmoins trouver plus d’informations sur la vue bluetooth (mais cela dépend du téléphone utilisé). Je me suis retrouvé plusieurs fois avec une alerte de batterie faible au moment de partir, heureusement que la batterie a une bonne autonomie.

Conclusion

Malgré ces quelques points négatifs je considère que cet achat est un très bon choix. Je l’utilise pour mes trajets maison-travail avec mon casque HD25. De plus je viens de changer de téléphone et celui-ci n’a plus de port jack donc c’est une solution pour continuer d’utiliser mon casque en déplacement.

µBTR branché
Le µBTR branché à mon HD-25, pour avoir une idée de la taille

Par contre si je devais refaire cet achat aujourd’hui je passerai peut-être sur une gamme supérieure comme le Fiio BTR3 ou BTR5 qui ont des performances audio supérieures sur le papier (même si je ne suis pas sûr d’entendre une différence). De plus ces modèles sont mieux intégrés dans l’app Fiio et donc plus configurables. Ils ont aussi une fonctionnalité qui peut être interessante: ils fonctionne en temps que DAC USB (carte son USB). Enfin certains ont un petit écran qui permet d’afficher des informations comme le niveau batterie.