Sennheiser HD 25 II

Après un premier article sur les Sony WF-1000XM3 je vais continuer ma série d’articles sur mes casques et écouteurs en vous parlant du Sennheiser HD 25 II.

Historique

Tout d’abord un peu d’historique. Il faut remonter à 2009, je commençais à travailler et donc à prendre les transports en commun et comme pour beaucoup le besoin d’un casque pour écouter de la musique s’est fait ressentir. Je voulais en effet une solution qui fonctionne correctement dans le bruit du métro.

En 2009 les solutions sans fils n’étaient pas la monnaie courante, tout comme les solutions avec une réduction de bruit active. Le standard était donc un casque nomade qui isole bien.

J’ai commencé par un casque Sennheiser pliable dont je ne souviens plus de la référence. Ce casque me donnait un son et une isolation corrects mais malheureusement il a péché sur sa solidité: Il a suffit d’une mauvaise manipulation pour qu’il soit brisé en deux.

J’ai décidé de passer sur un autre modèle dont j’avais déjà éprouvé la solidité durant mes études: le Sennheiser HD 25 SP. Après plus de 5 ans avec la version SP j’ai décidé de passer sur la version standard ensuite en 2014. C’est de cette version que je vais parler maintenant.

HD-25 de face
Vue de face du HD-25

Caractéristiques

Si je devais résumer les caractéristiques du HD 25 je donnerais deux points principaux : sa solidité et sa neutralité sonore.

Malgré le fait qu’il soit supra-auriculaire (posé sur le pavillon des oreilles) je trouve sa réduction de bruit passive très bonne. Ça ne peut pas rivaliser avec l’isolation procurée par des réductions de bruit actives mais c’est vraiment très bon. Ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé par les DJ et les ingénieurs du son en environnement bruyant.

Pour ce qui est de sa solidité, c’est clairement un argument pour moi. Je l’ai trimballé dans tous mes voyages, dans tous mes déplacements et il est toujours en très bon état. De plus toutes ses pièces sont changeables. J’ai déjà eu l’occasion de changer de cable après que mon chat l’a mordillé; j’ai aussi changé les coussinets qui commençaient tout juste à montrer des signes de fatigue après 5 ans.

Points négatifs

Mais je vois aussi des points négatifs au HD 25, notamment son design. Ce design n’a pas changé depuis sa création en 1988 et peut sembler un peu démodé. Notamment les prises du cable coté casque qui arbore encore les couleur rouge et noir comme les cable RCA. Il existe des éditions limités avec des couleurs plus ou moins réussies mais le standard reste le casque noir.

Vue de profil du HD-25, on peut voir en arrière plan l’embout rouge du cable.

Autre point négatif est que Sennheiser n’a pas proposé d’évolution de ce modèle. Une version Bluetooth de celui-ci aurait été vraiment interessante. Il suffirait de proposer un module Bluetooth en remplacement du cable, qui se serait branché sur les écouteurs et fixé sur l’arceau. Cela existe d’ailleurs mais en version d’une usine chinoise obscure. Certains présentent le Sennheiser 250BT comme la version Bluetooth du HD 25 mais mis à part un hommage niveau design on est pas dans la même gamme niveau performance.

Conclusion

Cela fait maintenant plus de 12 ans que j’ai un HD 25 et plus de 7 ans que j’ai la version HD 25 II et je ne compte pas en changer. Les sirènes des casques sans fil avec reduction de bruit ont beau m’appeler je ne craque pas. J’ai préféré craquer pour un adaptateur bluetooth qui fera l’objet d’un prochain article.

Pibooth 2.0.4

On avait quelques nouveautés et quelques fix de disponibles, Anxuae a donc sorti la version 2.0.4 de Pibooth. Voici les principaux changements introduits.

Nouvelles fonctionnalités

  • Il est possible d’accéder à la date et aux compteurs dans les textes de l’image
  • Ajout d’options pour l’impression dans le fichier de configuration
  • Ajout d’une nouvelle commande pibooth-printcfg pour lister les options disponible sur l’imprimante définie dans la configuration
  • La rotation de la camera peut maintenant avoir deux valeurs séparées pour la preview et la prise de photo
  • Ajout d’une option pour imprimer automatiquement la photo générée (et ne pas proposer le choix à l’utilisateur

Changements majeurs

  • L’état chosen est affiché systématique même si le nombre de photos prises est figé
  • Suppression de l’option --fonts , utilisation à la place de la commande pibooth-fonts
  • Ajout d’un paramètre à la fonction  win.get_rect(absolute=False) pour avoir la position absolue ou relative de la fenêtre
  • Nous avons renommé les options finish_image_delay et wait_image_delay respectivement en finish_picture_delay et wait_picture_delay pour être cohérent avec les règles de codage
  • Correction d’un affichage de la preview après l’état processing
  • Correction de la traduction en Allemand

Mise à jour de la documentation

  • Mise en place de la documentation dans Read the Docs. Cette documentation est aussi directement accessible sur le site pibooth.org.
  • Ajout de la description des actions tactiles possibles

Mise à jour des librairies

  • pygame-menu 4.0.7
  • pillow 8.3.1

Cette nouvelle version est disponible directement sur pip ou sur le github de pibooth.

Comme à chaque fois un grand merci à Anxuae d’avoir sorti cette version 2.0.4 de Pibooth et de m’avoir quand même impliqué dans les PR les plus importantes. 

En espérant que vous serez autant enthousiaste que nous sur cette nouvelle version. N’hésitez pas à nous contacter sur Github ou via le formulaire de contact de ce site si vous avez des remarques ou des questions.

Pibooth 2.0.3

Pibooth icon

Suite à la sortie de la version 2.0.2 de Pibooth, cela a réveillé nos utilisateurs et remonté de nouveaux bugs qu’Anxuae a corrigé avec beaucoup d’efficacité comme d’habitude. Cette nouvelle version introduit aussi un nouveau hook et arrête le support de Python 2. Voici une traduction de la release note de Pibooth 2.0.3.

Nouvelles fonctionnalités

  • Ajout d’un nouveau hook pibooth_setup_camera() qui permet de définir un object camera personnalisé dans un plugin.

Changements majeurs

  • Arrêt de la compatibilité avec Python 2.7, il faut désormais avoir Python 3.6+
  • Ajout d’un fix pour les appareils photos Sony où il n’y a que l’option d’enregistrement « card+sdram » disponible.
  • Gestion de la priorité quand un appareil photo est compatible à la fois avec gPhoto2 et OpenCV.

Mise à jour de la documentation

  • Correction de la ligne de commande d’installation de SDL2
  • Mise à jour des example d’utilisation des plugins
  • Mise à jour des tests unitaires
  • Stockage des rapports de diagnostics des reflex connus pour une meilleure compréhension des possibilités de chaque appareils.

Mise à jour des librairies

  • pygame-menu 4.0.6 (figé pour éviter tout problème)

Cette nouvelle version est disponible directement sur pip ou sur le github de pibooth.

Encore un grand merci à Anxuae d’avoir sorti cette version 2.0.3 de Pibooth et de m’avoir quand même impliqué dans les PR les plus importantes.

En espérant que vous serez autant enthousiaste que nous sur cette nouvelle version. N’hésitez pas à nous contacter sur Github ou via le formulaire de contact de ce site si vous avez des remarques ou des questions.

Arrêt de mon utilisation de Last.fm

Last fm logo barré

Je sors un peu du format des articles de test pour vous expliquer pourquoi j’ai décidé d’arrêter d’utiliser Last.fm.

Si vous avez parcouru ce site vous avez peut-être pu comprendre que j’utilisais Last.fm comme service de stockage de mes écoutes (playcount). En effet depuis janvier 2010, je « scrobblait » (c’est le terme utilisé par Last.fm) toutes mes écoutes. Cela correspond à plus de 82000 écoutes (dont plus de 10 000 scrobbles annuels les premieres années). J’avais aussi développé au fil des années deux solutions pour récupérer ces données et mettre à jour les nombres d’écoutes sur mes logiciels de musique successifs. Ainsi j’avais d’abord développé clementine-last-export à l’époque où ma machine principale était sous Ubuntu. Lorsque j’étais passé sous MacOS j’avais décliné cette solution en itunes-last-export.

Durant les dernières années ma consommation musicale a changé. Cela se voit sur Last.fm, une partie de plus en plus importante de mes écoutes n’y est pas présente. De plus je n’utilise plus de liste de lecture basées sur les écoutes. Mon besoin d’avoir un compteur d’écoutes représentatif sur mes logiciels de musique n’est plus présent.

Enfin Last.fm a aussi évolué dans une direction qui ne me correspond pas. Au début j’utilisais aussi ce site pour avoir de recommandations sur des nouveaux artistes ou des concerts sur des artistes que j’écoutais. Il y avait un « deal »: je donnais gratuitement mes données d’écoutes et habitude d’écoute et en échange j’en récupérait des conseils et recommendations. Ces fonctionnalités ont évolué et ne me correspondent plus, j’ai donc moins d’interêt à leur partager mes données personnelles.

En conséquence j’ai décidé d’arrêter de « scrobbler » mes écoutes sur Last.fm et de fermer mon compte. Par conséquent je aussi abandonner le développement des deux outils associés. Il faut dire qu’ils étaient déjà dans un profond sommeil, je ne vais juste pas les réveiller. Si une personne motivée tombe sur cet article et souhaite reprendre, qu’elle n’hésite pas à me contacter.

Pibooth 2.0.2

Pibooth icon

Grâce à Anxuae nous avons pu sortir une nouvelle version de Pibooth. Cette version 2.0.2 corrige quelques problèmes et rajoute de nouvelles fonctionnalités. Voici une traduction de la release note de Pibooth 2.0.2.

Nouvelles fonctionnalités

  • Ajout du support des écrans tactiles avec pygame 2.x
  • Ajout du mode hybride OpenCV + gPhoto2
  • Implementation de l’option de rotation pour les dispositif sur OpenCV ou gPhoto2.
  • Ajout de l’affichage de l’image sur l’écran final (par l’intermédiaire de la clé final_image_delay)
  • On peut désormais activer/désactiver les plugins via le menu de réglage.
  • Ajout d’un clavier virtuel pour éditer les textes avec un écran tactile dans le menu de configuration.
  • Enfin Le répertoire de configuration peut être sélectionné lorsque l’on démarre pibooth en ligne de commande.

Changements majeurs

  • Amélioration des traces lorsque l’on utilise un appareil photo avec gPhoto2
  • Séparation des réglages ISO entre la preview et la prise de photo.
  • Renommage de la clé final_image_delay en wait_image_delay
  • Réduction de la taille des image animées pour éviter un problème de mémoire
  • Reprise de la « factory » OpenCV pour gérer correctement les overlay en RGBA
  • Prise en compte de la résolution de la camera OpenCV que pour la prise de vue pas la preview

Mise à jour de la documentation

  • Mise à jour des versions dans le README et ajout de l’installation de SDL2.
  • Ajout du language danois (merci à DJ-Dingo)

Mise à jour des librairies

  • pygame-menu 4.0.4 (figé pour éviter tout problème)
  • pygame-vkeyboard 2.0.8
  • pillow 7.1.2 (figé pour éviter tout problème)
  • RPi.GPIO 0.7.0

Cette nouvelle version est disponible directement sur pip ou sur le github de pibooth.

Un grand merci à Anxuae d’avoir pris le temps de finir tout ce travail et d’avoir sorti cette nouvelle version 2.0.2 de Pibooth.

En espérant que vous serez autant enthousiaste que nous sur cette nouvelle version. N’hésitez pas à nous contacter sur Github ou via le formulaire de contact de ce site si vous avez des remarques ou des questions.

Sony WF-1000XM3

Petite exception à mes articles qui testent des logiciels, j’ai décidé de vous parler des écouteurs Sony WF-1000XM3 que j’utilise (et donc que je teste) depuis 3 mois environ.

Sony WF-1000XM3 et leur boitier

Pourquoi des écouteurs true wireless ?

Je pense qu’il est nécessaire de vous donner quelques informations sur l’utilisation que je comptais faire de ces écouteurs pour vous expliquer pourquoi j’ai fait ce choix.

D’une manière générale j’aime bien écouter de la musique dans mes déplacements. Lorsque ces déplacements sont longs j’ai mon casque Sennheiser qui me convient tout à fait. Par contre sur des petits trajets je ne veux pas toujours m’encombrer d’un casque. Dans ces cas là j’avais jusqu’à présent des écouteurs filaires toujours fourrés dans mon manteau. Mais je n’ai pas trouvé d’écouteurs filaires qui me convenaient niveau sonore ou format. De plus comme je les utilisais peu ils s’emmêlaient et s’abimaient vite.

Et il faut dire que mon coté geek technophile commençait à se réveiller et l’envie de tester un nouveau type de produit me titillait.

Pourquoi les Sony WF-1000XM3 ?

J’ai longtemps hésité sur quel modèle de true wireless prendre. Mon coeur balançait déjà entre deux extrêmes: d’un coté les écouteurs chinois à 30€ de l’autres les écouteurs haut de gamme avec réduction de bruit (Sony ou Sennheiser).

Même si je ne considère pas avoir une oreille absolue j’ai décidé que je voulais un certain niveau de qualité sonore qui n’était pas atteignable avec des écouteurs d’entrée de gamme. Je me suis donc renseigné sur les modèles haut de gamme. Étant sous Android je n’ai pas considéré l’option AirPods. En effet même si ils fonctionnent sur mon téléphone je me sentirais bridé de ne pas pouvoir profiter de l’intégration complète de l’écosystème iOS.

Il ne me restait plus que quelques modèles dont 2 qui me faisaient de l’oeil: les WF-1000XM3 chez Sony et les Momentum true wireless 2 chez Sennheiser. Si je n’avais écouté que mon coeur j’aurais été sur les Sennheiser car c’est la marque de mon casque et je n’ai jamais été déçu par celle-ci. Malheureusement l’aspect prix entre en jeu aussi et mon choix final s’est porté sur les Sony WF-1000XM3 qui étaient à ce moment là aux alentours de 160€ (contre 299€ pour les Sennheiser).

Mon retour après 3 mois

Après 3 mois d’utilisation j’ai un retour mitigé. Je pense que ces écouteurs délivrent un bon son mais ce n’est pas le coup de coeur attendu.

L’ergonomie des écouteurs

Tout d’abord le point le plus gênant pour moi: la tenue dans l’oreille. Je dois avoir un conduit auditif particulier. Je n’ai jamais trouvé d’intra-auriculaire qui tenaient correctement dans mes oreilles et ces écouteurs ne dérogent pas à cette règle. Le problème étant qu’avec des true wireless si ça tombe il n’y a pas de fil pour le rattraper. J’ai déjà tombé un des écouteurs et il en garde les stygmates. Il ne tiennent tellement pas que je ne peux pas utiliser ces écouteurs si je n’ai pas les mains libres. Je passe en effet une bonne partie de mes trajets à les remettre en place avant qu’ils tombent.

Écouteurs dans leur boitier

Au delà de la tenue dans l’oreille l’ergonomie est relativement bonne. le fonctionnement du bouton sur chaque oreillette est paramétrable même si tout n’est pas possible. Il y a aussi des capteurs de présence de l’oreille qui fonctionne bien et mettent en pause lorsque l’on quitte un écouteur.

Le boitier

Dans les tests que j’avais pu lire on ne parle que rarement du boitier. Chose à savoir le boitier est assez imposant et ne rentrera pas facilement dans une poche de pantalon.

Pour moi le boitier a deux points négatifs, le premier est qu’il se raye trop facilement. Une simple poussière sur la partie dorée et la rayure est assurée. C’est d’autant plus le cas que la partie dorée est la seule partie plane du coup on a tendance à le poser dessus.

Le deuxième point négatif du boitier et qu’il n’est pas connecté aux écouteurs. Cela se remarque par deux aspects:

  • On ne pas vraiment savoir la valeur de la batterie qu’il reste dans le boitier,
  • Le comportement de la LED du boitier est incompréhensible et non paramétrable.

Le son

Comme dit précédemment je ne considère pas avoir une oreille absolue mais je considère que le son est de bonne qualité. Par contre je ne suis pas convaincu par la réduction de bruit. Je n’ai pas forcément de critère de comparaison avec les autres true wireless mais pour moi elle n’est pas au niveau de ce que j’attendais de la part de Sony.

Autre point où le son n’est pas au niveau c’est lorsqu’il y a du vent. On l’entend siffler plus que si on ne portait pas les écouteurs. C’est vraisemblablement lié à la réduction de bruit.

Enfin dernier point négatif que j’associerai au son: il arrive quelques fois que les écouteurs se désynchronisent. On a alors un son en écho très désagréable. Le pire est que dans ce cas il est impossible de les re-synchroniser sans les remettre dans leur boitier.

L’application

Par où commencer : mal traduite, peu d’options et très orientée pour les casques. Un exemple : la configuration du mode 360 audio. Cela a été un calvaire: il faut prendre en photo l’oreille, mais pour cela il faut enlever l’écouteur qui du coup se déconnecte et arrête le processus.

Ça m’a vraiment étonné et déçu de Sony. C’est digne d’une marque chinoise bas de gamme pas d’une référence du marché. Heureusement que cette application n’est pas nécessaire pour l’utilisation quotidienne des écouteurs.

Conclusion

Je pensais avoir fait le bon choix en prenant ces écouteurs intra et après 3 mois j’ai encore des doutes. La question à laquelle je ne sais pas répondre est:

Est ce les Sony WF-1000XM3 qui sont pas au niveau?

ou

Est ce que les autres écouteurs true wireless ont les mêmes problématiques?

werdeil

Il me faudrait tester les concurrents pour me faire une idée. Peut être cela sera possible un jour. En tout cas si vous hésitez à prendre les Sony j’espère que cet article vous aidera dans ce choix.

Pi-Hole

Pi-hole logo

https://pi-hole.net/

Pi-hole est un autre outil qui tourne en permanence sur mon serveur local. L’objectif de cet outil est de se débarrasser des publicités qui sont omniprésentes sur tous nos terminaux.

Le concept est simple: le Pi-hole sert de passerelle pour toutes les requêtes internet, si ces requêtes sont catégorisées comme de la publicité elles sont jetées, sinon elles sont passées au routeur.

Installation

Comme son nom l’indique cet outil a été imaginé initialement pour tourner sur un Raspberry pi, mais il est compatible avec d’autres architectures et a été très facile à installer et mettre en oeuvre sur mon serveur Ubuntu.

Il y a plusieurs moyens de l’utiliser: 

  • De manière transparente pour tous les terminaux en configurant le serveur DHCP du routeur pour passer par pi-hole,
  • De manière un peu plus manuelle sur chaque terminal en configurant le pi-hole comme serveur DNS.

Pour ma part pour éviter de trop bloquer tous les utilisateurs de mon réseau j’ai choisi la deuxième solution et j’ai configuré mon téléphone, ma tablette et mon PC pour utiliser ce DNS.

Interface web

Pi-hole vient avec une interface web pratique pour avoir des statistiques sur les requêtes traités par Pi-hole. On remarque rapidement qu’il y a énormément de requêtes faites pour des pubs (et donc bloquées par Pi-hole). Cela a sans doute un effet bénéfique sur la vitesse de navigation puisqu’on ne charge pas toutes les publicités à chaque fois.

Effet sur ma navigation

Après quelques mois voici mon retour sur l’intérêt de ce genre d’outil sur la navigation.

Tout d’abord sur PC, vu que j’utilise aussi un bloqueur de publicité sur mes navigateurs je n’ai pas forcément vu beaucoup de différence. J’ai même vu une limitation: les liens publicitaires de Google lors d’une recherche sur celui-ci sont bloqués, ce qui est quelquefois gênant.

Sur les terminaux mobiles par contre cela a changé ma vie. En effet les bloqueurs de publicité sont peu existants et se limitent aux navigateurs ce qui fait qu’on a toujours pleins de publicités dans les applications. L’intérêt de Pi-hole est qu’il bloque toutes les publicités, y compris dans les applications.

Conclusion

Pour avoir dû pendant plus d’un mois désactiver Pi-hole, j’ai retrouvé la navigation et les apps avec des publicités et j’ai beaucoup attendu le moment où je pourrais le réactiver.

L’exemple typique est le jeu gratuit sur tablette: à chaque étape du jeu on se retrouve sur un publicité qui bloque tout et qui ne peut pas être passée. Même si je comprends le besoin de rémunérer le développeur je trouve que certains jeux abusent trop. Via Pi-hole je retrouve du plaisir à jouer à certains jeux, sans être interrompu par des publicités qui sont quelquefois sonores.

Pour ma part cet outil est maintenant nécessaire et restera actif tant que les publicités resteront tant intrusives sur les applications.

Il existe des outils similaires qui ont peut-être plus de qualité. J’ai notamment entendu parlé de AdGuard. Je n’en ai pas essayé, j’ai préféré utiliser un outil qui a son origine avec le Raspberry pi, comme notre projet Pibooth.

OSMC (et KODI)

Mon histoire avec OSMC et Kodi

Je pense que la plupart des personnes qui commencent à utiliser un Raspberry Pi s’essayent à le transformer en mediacenter. C’était en tout cas mon souhait avec mon premier Raspberry Pi (un Raspberry Pi modèle B).

Je n’avais à l’époque aucune connaissance en media center, et j’étais parti à priori sur l’utilisation directe de VLC sur ce mini PC. Après des premiers tests je me suis rendu compte que le Raspberry Pi (surtout le modèle B de l’époque) n’était pas assez puissant pour faire tourner VLC. Il fallait plutôt utiliser des logiciels plus optimisés pour le Raspberry. En effet il fallait profiter du GPU du Raspberry Pi pour les vidéos ce que VLC ne faisait pas.

En creusant un peu les autres possibilités je suis tombé sur OSMC (qui s’appelait à l’époque Raspbmc). Il s’agissait d’une intégration de Kodi (qui s’appelait à l’époque XBMC pour Xbox Media Center) sur Raspbian l’OS par défaut du Raspberry Pi. Il y avait d’autres alternatives mais j’ai choisi d’aller sur cette solution car elle permettait de garder Raspbian et donc de pouvoir facilement installer d’autres paquets Debian sur la même machine comme Squeezebox center.

J’ai donc installé cette première version sur mon Raspberry Pi et cela a fonctionné directement. Cela m’a permit de voir le travail remarquable qui avait été fait sur XBMC pour en faire un très bon media center. Je suis resté sur Raspbmc un long moment, en suivant les mise à jour et les changements de noms. J’ai arrêté de l’utiliser comme media center principal lorsque je suis passé sur un serveur un peu plus puissant pour d’autres besoins et sur lequel j’ai installé directement Kodi (ex XBMC).

J’ai tout de même conservé mon Raspberry Pi avec OSMC. Il est juste devenu un media center d’appoint pour une deuxième télévision. Il se connecte directement sur le serveur principal hébergeant le contenu multimédia.

Points positifs

Voici les points positifs que je retiens de OSMC, et pour une partie cela provient directement de Kodi

  • Très facile à installer et mettre en oeuvre
    L’installateur fourni par l’équipe derrière OSMC est très facile. On tombe ensuite sur le fonctionnement de Kodi très intuitif je trouve.
  • Peut être alimenté par une sortie USB de la TV
    Profiter de la sortie usb de la TV pour alimenter le Raspberry Pi était un des avantages. Cela permettait d’éviter de rajouter une multiprise.
  • L’intégration du CEC
    Il s’agit d’une norme de communication qui permet d’utiliser la télécommande de la télévision pour envoyer directement des commandes au media center via le cable HDMI. C’est vraiment très pratique car cela évite de rajouter un clavier sur le Raspberry Pi. C’est quelque chose qui m’a beaucoup manqué quand je suis passé sur un PC standard sur mon media center principal.

Point négatifs

  • Les performances en mode serveur de media
    Je n’ai jamais eu trop à me plaindre des performances en temps que player. Par contre utiliser le Raspberry en temps que serveur de media était plus complexe. On atteint vite les limites de puissance du micro ordinateur ainsi que ses limites en bande passante. Ceci est notamment lié au fait que les ports Ethernet et USB utilisent la même puce. Toutefois je n’ai pas testé sur les dernières versions du Raspberry Pi qui n’ont plus ce problème normalement.
  • L’incompatibilité avec Airplay et Chromecast
    Ce n’est pas la faute d’OSMC mais c’est pour moi un des points négatifs de cette solution: il n’est pas possible de caster une video directement sur le media center. Une fois qu’on a gouté à cette facilité c’est assez bloquant de ne plus pouvoir le faire.
  • Accès à des fichiers à distance
    Même si j’ai toujours réussi à m’en sortir je trouve que la mécanique de configuration pour se connecter à un serveur multimédia distant est assez complexe. C’est plus une remarque qui concerne Kodi plus que seulement OMSC.
  • L’interface par défaut de OSMC
    J’ai eu beaucoup de mal à me familiariser avec l’interface développée par les équipes d’OSMC. Je suis longtemps resté sur l’interface par défaut de Kodi. Mais devoir à chaque mise à jour refaire ce changement est assez lourd. Je me suis donc habitué à la nouvelle interface même si je la trouve moins facile. C’est notamment difficile de faire la différence entre les tons de gris des titres.

Conclusion

Kodi et OSMC sont des projets open source complets et qui continuent à ce jour à être maintenu et mis à jour. N’hésitez pas à les utiliser et si vous le pouvez à aider les développeurs et à contribuer sur ces projets.

Squeezebox Center (LMS)

Squeezebox logo

http://www.mysqueezebox.com/

Historique

En 2011 je cherchais un moyen de profiter de ma bibliothèque musicale sans forcément utiliser mon ordinateur pour cela. C’est un collègue de travail de l’époque (Olivier si tu tombes un jour sur cette page :-)) qui m’a conseillé Squeezebox. J’ai donc essayé cette solution qui était à l’époque activement développé par Logitech.

J’ai commencé avec un dispositif Squeezebox touch que j’ai complété ensuite par d’autres produits. Avec l’arrivée des enceintes bluetooth et des applications musicales comme Deezer ou Spotify le besoin d’un environnement comme tout intégré s’est raréfié. Logitech a malheureusement abandonné complètement cette solution.

Heureusement le code source de la solution est libre et il y a toujours des développeurs pour maintenir le code (au moins la partie serveur).

Mais Squeezebox c’est quoi ?

Squeezebox c’est un ensemble serveur/client qui permet de diffuser sa musique facilement.

D’abord on installe Squeezebox server (aussi appelé Logitech Media Server, LMS) sur notre machine serveur. Ensuite via l’interface web on peut configurer les dossiers de musique locale à scanner. On peut aussi rajouter des plug-ins (notamment pour les bibliothèques musicales en ligne).

Une fois la partie serveur en place il suffit de s’y connecter via des clients. Ce peut être soit des produits Logitech soit des logiciels type Squeezelite.

Je ne vais pas rentrer dans tout l’historique ici, la page Wikipédia (en anglais) donne beaucoup d’informations à ce sujet. Ce qu’il faut retenir c’est qu’au cours de son histoire le server a beaucoup changé de nom. Il a été successivement appelé SlimServer, SqueezeCenter, Squeezebox Server et Logitech Media Player. On retiendra aussi que la partie produit a commencé avec la société Slim devices. Elle a ensuite continué avec Logitech lors du rachat en 2006. Enfin en décembre 2012 Logitech a annoncé qu’ils arrêtaient le développement.

Mon installation

Même si celle-ci a évolué plusieurs fois au fil des années elle s’est relativement stabilisée sur la configuration suivante :

  • Le serveur Squeezebox server qui tourne sur mon ordinateur NUC sous Ubuntu,
  • Un squeezebox touch qui est branché sur ma chaine Hi-Fi,
  • Une squeezebox radio pour avoir ma musique dans la cuisine,
  • Un squeezebox controller pour sonoriser la chambre,
  • Le logiciel squeezelite qui tourne sur mes différents laptop pour écouter de la musique en travaillant,
  • L’application Squeezer sur mon smartphone Android.

Bilan

J’aime mon installation et ne souhaite pas en changer mais elle a quelques limitations que je vais essayer de lister ici.

  • Le premier point négatif est que Logitech a laissé tombé la solution, et même si le code est ouvert il n’y aura plus de nouveaux produits. Il faut noter que des solutions basées sur des Raspberry Pi existent pour palier à ce problème, mais ça ne remplace pas les produits « out of the shelf » produits par une entreprise.
  • Un autre aspect assez irritant pour moi a été la difficulté d’installation du serveur sur ma machine. En effet le serveur tournant sur son propre compte utilisateur j’ai eu des difficultés à partager un disque dur externe.
  • Enfin le fait que les apps qui permettent d’écouter sur les smartphones (Squeezeplayer sur Android) sont payantes malgré le fait qu’elles ne soient pas vraiment maintenues.

Malgré ces limitations je considère que cette installation est pérenne et permet d’avoir simplement et facilement accès à de la musique à différents endroits de la maison.

Il est aussi à noter que le développement semble être plus actif dernièrement avec la sortie de la version 8.0 et 8.1 du serveur. De même le forum de discussion (https://forums.slimdevices.com) montre plus d’activité.

Visual Studio Code

Vscode logo

Comment pourrais-je parler des projets open source que j’utilise sans parler de mon IDE: Visual Studio Code ou vscode pour les intimes.

Durant mes années de développement j’ai utilisé différents IDE sur lesquels j’ai développé sur de multiples langages mais mon choix actuel depuis plus de 2 ans est Visual Studio Code.

Ce que j’aime :

  • Facile à mettre en oeuvre,
  • Bonne intégration pour le développement en Python (mon language de programmation principal),
  • Développement actif (par Microsoft mais open source),
  • La synchronisation possible entre plusieurs instances.

Ce que j’aime moins :

  • L’interface de configuration des options (difficile de s’y retrouver dans toutes ses options, la recherche n’est pas assez précise),
  • La stabilité des extensions (J’ai eu une mésaventure avec l’extension Python qui me prenait 100% de CPU et ne fonctionnait pas comme prévu).

Pourquoi je l’utilise

Malgré ces quelques points négatifs je trouve que cet IDE réponds à mes besoins. Comparé à mes précédents IDE il a :

  • Une vraie intégration du code pour proposer des complétions intelligentes (contrairement à ce que j’avais à l’époque sur Notepad++)
  • Un outil gratuit avec un code open source, même si c’est Microsoft derrière le code est libre. C’est ce qui me gênait un peu avec SublimeText
  • Un outil léger avec des extensions pour chaque language utilisé (incomparable à la machinerie lourde d’Eclipse)
  • Des mise à jour régulières, avec des belles releases notes, c’est mon coté « mise-à-jour-o-phile » j’aime bien voir évoluer ce que j’utilise, même si ça entraine des désagréments (voir mon problème de CPU overload).

Je ne sais pas si je resterai sur cet IDE encore longtemps mais pour l’instant je n’ai pas trouvé de raison de vouloir changer.