Pibooth 2.0.5

Pibooth icon

Cela faisait un long moment qu’on avait pas sorti de nouvelle version et on avait quelques petits changements à sortir. Voici les principaux changements introduits par la version 2.0.5 de Pibooth.

Nouvelles fonctionnalités

  • Il est maintenant possible d’utiliser une police différente entre l’interface et l’image finale
  • Ajout de la traduction italienne (merci à Fabio pour nous avoir fourni la traduction italienne)

Changements majeurs

  • Mise à jour de la méthode de chargement des plugins

Mise à jour de la documentation

  • Ajout d’un example pour un plugin qui utilise une factory d’images spécifique.
  • Ajout de la commande listant les résolutions possible sur le dispositif Gphoto2

Cette nouvelle version est disponible directement sur pip ou sur le github de pibooth.

Comme à chaque fois un grand merci à Anxuae d’avoir sorti cette version 2.0.5 de Pibooth.

En espérant que vous serez autant enthousiaste que nous sur cette nouvelle version. N’hésitez pas à nous contacter sur Github ou via le formulaire de contact de ce site si vous avez des remarques ou des questions.

Squeezer

Je continue les articles sur les applications avec Squeezer, l’application Android pour LMS. Pour une fois ça ne sera pas un article négatif. Quand on aime une application il faut aussi le dire.

Qu’est ce que Squeezer?

Squeezer est une application Android permettant de contrôler les lecteurs réseau de Squeezebox Center. La découverte automatique du serveur fonctionne parfaitement dès que l’on est en WiFi. C’est transparent à chaque fois que j’ouvre l’application, j’ai directement accès à ma musique.

Page principale de squeezer
Page principale du Squeezer

On retrouve les mêmes menus que sur les interfaces des produits Logitech et c’est bien adapté à un écran de téléphone. Il est facile de sélectionner son lecteur et de retrouver les commandes disponibles sur les autres interfaces.

Lecture en cours
L’écran de la lecture en cours

Point positif, cette application est open source et le code peut se trouver sur Github. L’application est mise à jour régulièrement, la version 2.2.9 est sortie le 15 février dernier. Les changements sont mineurs vu qu’elle est complète et très fonctionnelle mais cela montre bien que les développeurs continuent de l’utiliser.

Mon retour sur l’application Squeezer

J’utilise régulièrement l’application Squeezer pour contrôler mes lecteurs, y compris le lecteur Android SqueezePlayer.

Je trouve cela très pratique de pouvoir faire des recherches et lancer les musiques de son choix directement depuis mon téléphone. L’intégration au téléphone fonctionne bien, que ce soit le contrôle de la lecture ou du volume.

Integration de Squeezer dans les menus natifs
L’intégration aux menus natifs d’Android

Je pense que c’est l’interface que j’utilise le plus pour contrôler la musique qui est diffusée chez moi.

Conclusion

Quand une application est bien il faut le dire. Et si en plus elle est gratuite il faut l’utiliser. Pour ma part je suis dans le programme beta de cette application et j’espère pouvoir aider les développeurs à conserver leur application au niveau.

Si vous utilisez LMS et que vous avez un dispositif Android, n’hésitez pas à télécharger cette application. Malheureusement il n’y a pas l’équivalent sur iOS, il y a bien iPeng mais c’est une application payante et chère.

Flexom v3

Je vais continuer sur la nouvelle catégorie des tests d’application. Et je vais rester sur les applications que j’utilise mais que je n’aime pas en vous parlant de Flexom v3.

Qu’est ce que Flexom v3 ?

Flexom v3 c’est la solution de domotique choisie par Bouygues Immobilier pour être installée dans toutes ses nouvelles constructions. Elle est sensée permettre à tous les nouveaux acheteurs de Bouygues Immobilier d’avoir une solution domotique « complète et évolutive ». Cette solution est produite et maintenue par Overkiz.

Elle est composée d’une station domotique à relier en ethernet à la box, d’actionneurs et d’une application Android et iOS. Vous pouvez trouver plus d’informations sur la page dédié sur le s

Il est à noter que cette solution est payante. Elle est offerte les 5 premières années après la livraison du bien immobilier et l’abonnement devient payant ensuite. Comme cette solution a moins de 5 ans je ne trouve aucune information sur l’abonnement pour l’instant.

Les éléments Flexom dans mon appartement

J’ai 4 grands types d’équipements qui sont inclus dans mon offre flexom:

  • Les interrupteurs et lumières (technologie EnOcean)
  • Les volets roulants (technologie Somfy iO)
  • Le détecteur de fumée
  • Le thermostat (Somfy iO)

Ces équipements ont été installés et associés sur l’application avant la livraison de l’appartement. La seule partie libre était l’emplacement des interrupteurs. On se retrouve donc avec des interrupteurs sans fil à placer où l’on veut qui actionnent les éléments déjà programmés.

Mon retour sur l’application Flexom v3

Je ne vais parler dans cet article que de l’application, je ferais peut-être d’autres articles sur le reste de la solution. Et je préfère prévenir, je n’ai pas grand chose de positif à remonter. L’application Flexom v3 est énormément décevante. Et je ne pense pas être le seul à penser cela, il n’y a qu’à voir la note de l’application sur le store: 2,5 sur Android et 2,1 sur iOS (en février 2022).

Page principale de l’application Android

Premièrement rien n’est configurable via l’application client. Par exemple il n’est pas possible de changer la configuration des interrupteurs. Je ne peux pas réutiliser un interrupteur dans une autre pièce. Il n’est pas non plus possible d’associer plusieurs lumières sur un interrupteur. Je ne pas non plus associer deux volets roulants sur les deux cotés d’un même interrupteur.

Deuxièmement les données d’environnement sont inutilisables. L’application donne plusieurs mesures de températures mais il est impossible de savoir où celles-ci sont prises. Je me retrouve avec trois valeurs de température différentes (plus de 2°C de différence) dans mon appartement et aucun moyen de savoir laquelle est la plus proche de la réalité.

L’aberration des données environnementales: quelle température fait-il dans l’appartement ?

Troisièmement, l’application ne garde pas de session ouverte. Il faut à chaque fois se reconnecter pour allumer ou éteindre une ampoule, c’est un gros frein à l’utilisation de l’application. Et encore j’ai configuré la sauvegarde des identifiants côté Google.

La page la plus vue de l’application: l’écran de connexion

Enfin l’application il n’y a pas assez de mises à jour de l’application. Quand on pense qu’on paye un abonnement pour une application pas finie c’est très frustrant. En un an il y a eu que 3 mise à jour, c’est trop peu au vu du manque de fonctionnalités.

Comment j’utilise Flexom v3 (au minimum) ?

Premièrement j’ai tout fait pour ne pas l’utiliser. J’ai mis en place le lien avec Google Home pour pouvoir commander les lumières et volets via commande vocale ou l’application Google Home.

Je pense que j’utilise l’application au maximum une fois par semaine quand je veux changer d’état un élément et que je n’ai pas accès aux commandes classiques ou à mon google home.

J’en suis réduit à utiliser ma solution domotique avec les commandes « classiques » (les interrupteurs). C’est pour moi un comble pour un service connecté. D’autant plus qu’il n’est même pas possible de les reconfigurer. Je contrôle la moitié de mes lumières directement via l’application Philips HUE, les interrupteurs ne servent donc plus.

Le système est complètement fermé, il n’est pas possible d’avoir accès à l’API (qui est pourtant annoncé comme ouverte). Mes multiples relances pour avoir accès à la documentation sont toujours restées lettres mortes.

Conclusion

Clairement j’utilise cette application parce que je n’ai pas le choix. On arrive à faire des choses mais ne croyez pas les publicités de Bouygues Immobilier. La solution Flexom n’est pas finie et à en croire les réponses d’Overkiz sur le store de l’application le scope final n’a pas l’air complet non plus vu qu’il ne sera toujours pas possible de configurer les interrupteurs. Certes l’abonnement est « offert » les 5 premières années mais ce n’est pas une excuse pour fournir une solution non finie.

Si on prend par exemple la dernière mise à jour: celle-ci rajoute une intégration à Philips Hue. Sur le papier ça avait l’air bien. J’avais hâte de pouvoir commander mes ampoules Hue via mes interrupteurs Flexom. Mais malheureusement la réalité n’est pas aussi belle. En effet l’intégration se limite à rajouter les ampoules dans l’application Flexom, sans pouvoir les lier aux interrupteurs. Si je dois utiliser une application pour contrôler mes ampoules Hue j’utiliserai l’application Hue. Celle-ci est bien mieux pensée et surtout maintenue et en constante évolution.

Au final j’espère trouver le temps de reprendre petit à petit toute l’installation pour passer sur une solution mieux intégrée. Je pense mettre en place ma propre box domotique avec un dongle EnOcean et pouvoir profiter des éléments installés. Si j’y arrive je posterai cela dans un nouvel article.

SqueezePlayer

Je continue mes articles sur les tests en vous parlant d’une application lié à Squeezebox center (LMS): SqueezePlayer

Qu’est que ce l’application SqueezePlayer ?

L’application SqueezePlayer permet de transformer n’importe quel appareil Android en un lecteur pour le serveur musical Squeezebox Center. Cela est très pratique pour par exemple écouter de la musique sur des écouteurs reliés à son téléphone ou sa tablette. Une autre utilisation possible de cette application est de transformer un vieux téléphone en un « Squeezebox Player ».

Une fois l’application lancée en arrière plan, le pilotage du lecteur se fait via les mêmes interfaces qu’un lecteur physique: l’application Squeezer ou l’interface web de Squeezebox Center.

D’un point de vue interface, c’est très limité: il y a qu’une seule page. Cette page donne quelques informations, permettant d’activer le lecteur et ensuite de lancer l’application Squeezer.

Page de squeeze player
La (seule) de l’application

Il y a aussi un menu de réglage, permettant de changer quelques informations sur le serveur et sa connexion, le nom du lecteur etc.

Menu d'options

Cette application est disponible sur le play store au prix de 5€/5$.

Mon retour sur SqueezePlayer

J’utilise SqueezePlayer sur mon téléphone Android quand je veux écouter de la musique locale chez moi sur l’un de mes dispositifs bluetooth.

De plus je ne peux pas l’utiliser en déplacement car ma bibliothèque musicale n’est pas accessible à l’extérieur par sécurité.

Un autre point où je trouve l’application limitée: l’application ne prends pas en compte les commandes des écouteurs (play/pause). J’ai pris l’habitude d’avoir ma musique arrêtée quand je retire mes écouteurs. Cela ne fonctionne pas avec cette application.

Enfin je ne trouve pas pratique de devoir lancer cette application en arrière plan à chaque fois que je souhaite l’utiliser. C’est pour moi un frein à l’utilisation. Je n’aime pas jongler entre plusieurs app juste pour avoir un peu de musique dans mes écouteurs.

Conclusion

Je ne conseille à personne d’acheter cette application. Il n’est pas intéressant de payer aussi cher pour une application abandonnée. L’application n’a pas été mise à jour depuis le 7 juillet 2019. Elle mériterait un peu de maintenance et une mise à jour visuelle. De plus l’application n’est pas traduite (seulement disponible en anglais). C’est dommage que le développeur ne libère pas le code pas vu qu’il ne développe plus dessus. Je pense qu’il y aurait des personnes intéressées (dont moi) pour reprendre le projet et le maintenir et le faire évoluer. On pourrait peut-être imaginer l’intégrer à Squeezer pour éviter d’avoir besoin de deux applications.

Pourquoi je passe ma musique en lossless

Je me suis très longtemps posé la question de l’intérêt d’écouter de la musique en format lossless (FLAC ou ALAC pour les utilisateurs Apple) et très longtemps je suis resté convaincu que le MP3 de bonne qualité suffisait grandement. J’ai récemment changé d’avis et je vais donc vous exposer ici pourquoi je passe au lossless. En effet j’ai eu du mal à trouver des informations au delà du sempiternel « le MP3 c’est pas bien parce qu’il y a des pertes ».

Fréquence d’échantillonnage, débits et taille d’échantillonnage

Si on regarde sur ces 3 critères le MP3 répond largement aux besoins selon moi. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle je restais sur ce format.

Par exemple la fréquence d’échantillonnage standard du MP3 est de 44100 Hz. Si on considère que l’oreille humaine entend entre 20 et 22 000 Hz, en échantillonnant à 44100 Hz on respecte bien le théorème de Shannon (wikipedia). Ce n’est donc pas un point bloquant au MP3.

Si on prend ensuite la taille d’échantillonnage, coté MP3 on est sur du 16 bits. Cela correspond aussi à la taille d’échantillonnage d’un CD (où la musique est stockée au format wav). Il existe des formats numériques avec des tailles d’échantillonnage supérieures (il existe notamment le 24 bits) mais ce n’est selon moi pas là non plus que le MP3 est bloquant.

Enfin si on prend le débit: coté MP3 on trouve plusieurs valeurs allant jusqu’à 320 Kbits/s. Une de mes activités de fond sur ma discothèque était d’essayer d’avoir le plus de titres possible à ce débit maximum. En essayant d’atteindre ce débit on limite le plus possible l’aspect « pertes » du MP3.

La partie MP3 de ma bibliothèque, on voit qu’une grosse proportion est en 320 kbit/s

Le test d’écoute

Une autre raison qui me faisait rester sur le format MP3 était le test d’écoute. En effet quel est l’interêt de changer de format si il n’y a aucune différence ? Je vous encourage à faire le test suivant qui montre qu’il est très difficile voir impossible d’entendre une différence si le MP3 est correctement encodé.

https://www.npr.org/sections/therecord/2015/06/02/411473508/how-well-can-you-hear-audio-quality?t=1638799825376

Bien sûr d’autres éléments que le fichier audio entrent en jeu dans ce test d’écoute. Pour ma part je l’ai réalisé plusieurs fois avec mes différents systèmes sons comme mon casque HD-25, mes écouteurs Sony ou encore mon système Hi-Fi de salon. À chaque fois je n’arrivais pas à différencier le MP3 320 du flac.

Cela confirmait mon ressenti: le MP3 en 320 kbit/s était suffisant et qu’il n’y avait pas de raison objective pour en changer.

Qu’est ce qu’on perd dans le MP3 ?

Malgré le fait que le MP3 320 semble suffisant on voit tout ce qui est fait sur le lossless en ce moment notamment les service de streaming musicaux qui proposent cela en option payante. Du coup je suis revenu sur le sujet en me demandant cette question: qu’est ce qu’on perd dans le MP3 ?

Ça semble simple comme question et pourtant c’est le point qui a été le plus compliqué à expliciter. En effet le MP3 est connu pour être un format avec pertes et la plupart du temps les explications s’arrêtent là.

Pour cela il faut comprendre comment le MP3 est encodé. J’ai trouvé plusieurs articles sur le sujet que je vous laisse lire si cela vous intéresse aussi.

https://www.jeanvilar.net/docs/Le_formatage_MP3.pdf
https://olczyk.pagesperso-orange.fr/physique-chimie/Ens-Sc-1ere/EnSc1-4.2%20Numerisation_fichiers/MP3.pdf
http://electronique.marcel.free.fr/Banc%20autoradio/Ressources/Format_MP3.pdf

Voici ce que j’en ressors : le mécanisme d’encodage utilise des modèles psycho-acoustiques pour enlever des fréquences qui ne sont pas audibles.

  • Soit parce qu’il y a au même moment un son fort qui couvre un autre. Par exemple le son des oiseaux n’est pas audible si un avion passe, du coup il n’est pas nécessaire de le garder.
  • Soit parce qu’il y a une fréquence proche déjà présente. Dans ce cas les modèles considèrent que le son sera sensiblement le même en utilisant qu’une fréquence amplifiée.

En enlevant ces fréquences on réduit la taille du fichier. Et si on en croit les modèles psycho-acoustiques on entend la même chose. Selon moi ces modèles ne sont pas faux mais ils se basent sur des généralisations. Or tout le monde est différent et a donc un ouïe différente. Je pense que cela explique pourquoi certaines personnes arrivent plus facilement à entendre une différence entre un MP3 et un FLAC.

Pourquoi ces pertes sont gênantes ?

De plus, il semblerait que le fait d’écouter des sons encodés en MP3 nous ferait perdre en audition. C’est là le point qui m’a fait changer d’avis sur le MP3. En effet en s’habituant à ne pas avoir toutes les fréquences notre oreille deviendrait paresseuse. On serait moins capable de différencier les fréquences vu que le MP3 les suppriment ou les groupes à d’autres fréquences.

La suite?

Mon premier effort est de ré-encoder mes CDs physique en lossless. Comme je gère ma bibliothèque musicale avec Apple Music sur MacOS j’ai choisi d’utiliser le format ALAC. C’est un format lossless comme le FLAC, mis en place par Apple et dont les spécifications sont connues (ce qui n’était pas le cas au début). J’en suis aujourd’hui à environ 25% de ma bibliothèque musicale en ALAC, et j’ai encore pas mal de CDs à ré-encoder.

L’état actuel de ma bibliothèque du point de vue du bit rate

Puisque j’utilise mes CDs la plupart de mes titres restent en 16 bits et 44kHz. Comme souvent il y a toujours un moyen d’améliorer encore la qualité du signal d’entrée. Notamment en obtenant des fichiers avec une plus grande fréquence d’échantillonnage (96 kHz ou 192 kHz) et taille d’échantillonnage (24 bits). J’ai quelques titres dans ces configurations que j’ai pu récupérer dans mes téléchargements. Mais pour moi on arrive sur des débats où l’ensemble de la chaine d’écoute peut avoir un impact plus grand que ces changements. Peut-être que je changerai d’avis dans un futur article…

Ma bibliothèque ALAC, on voit 3 pics correspondant aux morceaux en 16/44, 24/96 et 24/192

Pibooth 2.0.4

On avait quelques nouveautés et quelques fix de disponibles, Anxuae a donc sorti la version 2.0.4 de Pibooth. Voici les principaux changements introduits.

Nouvelles fonctionnalités

  • Il est possible d’accéder à la date et aux compteurs dans les textes de l’image
  • Ajout d’options pour l’impression dans le fichier de configuration
  • Ajout d’une nouvelle commande pibooth-printcfg pour lister les options disponible sur l’imprimante définie dans la configuration
  • La rotation de la camera peut maintenant avoir deux valeurs séparées pour la preview et la prise de photo
  • Ajout d’une option pour imprimer automatiquement la photo générée (et ne pas proposer le choix à l’utilisateur

Changements majeurs

  • L’état chosen est affiché systématique même si le nombre de photos prises est figé
  • Suppression de l’option --fonts , utilisation à la place de la commande pibooth-fonts
  • Ajout d’un paramètre à la fonction  win.get_rect(absolute=False) pour avoir la position absolue ou relative de la fenêtre
  • Nous avons renommé les options finish_image_delay et wait_image_delay respectivement en finish_picture_delay et wait_picture_delay pour être cohérent avec les règles de codage
  • Correction d’un affichage de la preview après l’état processing
  • Correction de la traduction en Allemand

Mise à jour de la documentation

  • Mise en place de la documentation dans Read the Docs. Cette documentation est aussi directement accessible sur le site pibooth.org.
  • Ajout de la description des actions tactiles possibles

Mise à jour des librairies

  • pygame-menu 4.0.7
  • pillow 8.3.1

Cette nouvelle version est disponible directement sur pip ou sur le github de pibooth.

Comme à chaque fois un grand merci à Anxuae d’avoir sorti cette version 2.0.4 de Pibooth et de m’avoir quand même impliqué dans les PR les plus importantes. 

En espérant que vous serez autant enthousiaste que nous sur cette nouvelle version. N’hésitez pas à nous contacter sur Github ou via le formulaire de contact de ce site si vous avez des remarques ou des questions.

Pibooth 2.0.3

Pibooth icon

Suite à la sortie de la version 2.0.2 de Pibooth, cela a réveillé nos utilisateurs et remonté de nouveaux bugs qu’Anxuae a corrigé avec beaucoup d’efficacité comme d’habitude. Cette nouvelle version introduit aussi un nouveau hook et arrête le support de Python 2. Voici une traduction de la release note de Pibooth 2.0.3.

Nouvelles fonctionnalités

  • Ajout d’un nouveau hook pibooth_setup_camera() qui permet de définir un object camera personnalisé dans un plugin.

Changements majeurs

  • Arrêt de la compatibilité avec Python 2.7, il faut désormais avoir Python 3.6+
  • Ajout d’un fix pour les appareils photos Sony où il n’y a que l’option d’enregistrement « card+sdram » disponible.
  • Gestion de la priorité quand un appareil photo est compatible à la fois avec gPhoto2 et OpenCV.

Mise à jour de la documentation

  • Correction de la ligne de commande d’installation de SDL2
  • Mise à jour des example d’utilisation des plugins
  • Mise à jour des tests unitaires
  • Stockage des rapports de diagnostics des reflex connus pour une meilleure compréhension des possibilités de chaque appareils.

Mise à jour des librairies

  • pygame-menu 4.0.6 (figé pour éviter tout problème)

Cette nouvelle version est disponible directement sur pip ou sur le github de pibooth.

Encore un grand merci à Anxuae d’avoir sorti cette version 2.0.3 de Pibooth et de m’avoir quand même impliqué dans les PR les plus importantes.

En espérant que vous serez autant enthousiaste que nous sur cette nouvelle version. N’hésitez pas à nous contacter sur Github ou via le formulaire de contact de ce site si vous avez des remarques ou des questions.

Arrêt de mon utilisation de Last.fm

Last fm logo barré

Je sors un peu du format des articles de test pour vous expliquer pourquoi j’ai décidé d’arrêter d’utiliser Last.fm.

Si vous avez parcouru ce site vous avez peut-être pu comprendre que j’utilisais Last.fm comme service de stockage de mes écoutes (playcount). En effet depuis janvier 2010, je « scrobblait » (c’est le terme utilisé par Last.fm) toutes mes écoutes. Cela correspond à plus de 82000 écoutes (dont plus de 10 000 scrobbles annuels les premieres années). J’avais aussi développé au fil des années deux solutions pour récupérer ces données et mettre à jour les nombres d’écoutes sur mes logiciels de musique successifs. Ainsi j’avais d’abord développé clementine-last-export à l’époque où ma machine principale était sous Ubuntu. Lorsque j’étais passé sous MacOS j’avais décliné cette solution en itunes-last-export.

Durant les dernières années ma consommation musicale a changé. Cela se voit sur Last.fm, une partie de plus en plus importante de mes écoutes n’y est pas présente. De plus je n’utilise plus de liste de lecture basées sur les écoutes. Mon besoin d’avoir un compteur d’écoutes représentatif sur mes logiciels de musique n’est plus présent.

Enfin Last.fm a aussi évolué dans une direction qui ne me correspond pas. Au début j’utilisais aussi ce site pour avoir de recommandations sur des nouveaux artistes ou des concerts sur des artistes que j’écoutais. Il y avait un « deal »: je donnais gratuitement mes données d’écoutes et habitude d’écoute et en échange j’en récupérait des conseils et recommendations. Ces fonctionnalités ont évolué et ne me correspondent plus, j’ai donc moins d’interêt à leur partager mes données personnelles.

En conséquence j’ai décidé d’arrêter de « scrobbler » mes écoutes sur Last.fm et de fermer mon compte. Par conséquent je aussi abandonner le développement des deux outils associés. Il faut dire qu’ils étaient déjà dans un profond sommeil, je ne vais juste pas les réveiller. Si une personne motivée tombe sur cet article et souhaite reprendre, qu’elle n’hésite pas à me contacter.

Pibooth 2.0.2

Pibooth icon

Grâce à Anxuae nous avons pu sortir une nouvelle version de Pibooth. Cette version 2.0.2 corrige quelques problèmes et rajoute de nouvelles fonctionnalités. Voici une traduction de la release note de Pibooth 2.0.2.

Nouvelles fonctionnalités

  • Ajout du support des écrans tactiles avec pygame 2.x
  • Ajout du mode hybride OpenCV + gPhoto2
  • Implementation de l’option de rotation pour les dispositif sur OpenCV ou gPhoto2.
  • Ajout de l’affichage de l’image sur l’écran final (par l’intermédiaire de la clé final_image_delay)
  • On peut désormais activer/désactiver les plugins via le menu de réglage.
  • Ajout d’un clavier virtuel pour éditer les textes avec un écran tactile dans le menu de configuration.
  • Enfin Le répertoire de configuration peut être sélectionné lorsque l’on démarre pibooth en ligne de commande.

Changements majeurs

  • Amélioration des traces lorsque l’on utilise un appareil photo avec gPhoto2
  • Séparation des réglages ISO entre la preview et la prise de photo.
  • Renommage de la clé final_image_delay en wait_image_delay
  • Réduction de la taille des image animées pour éviter un problème de mémoire
  • Reprise de la « factory » OpenCV pour gérer correctement les overlay en RGBA
  • Prise en compte de la résolution de la camera OpenCV que pour la prise de vue pas la preview

Mise à jour de la documentation

  • Mise à jour des versions dans le README et ajout de l’installation de SDL2.
  • Ajout du language danois (merci à DJ-Dingo)

Mise à jour des librairies

  • pygame-menu 4.0.4 (figé pour éviter tout problème)
  • pygame-vkeyboard 2.0.8
  • pillow 7.1.2 (figé pour éviter tout problème)
  • RPi.GPIO 0.7.0

Cette nouvelle version est disponible directement sur pip ou sur le github de pibooth.

Un grand merci à Anxuae d’avoir pris le temps de finir tout ce travail et d’avoir sorti cette nouvelle version 2.0.2 de Pibooth.

En espérant que vous serez autant enthousiaste que nous sur cette nouvelle version. N’hésitez pas à nous contacter sur Github ou via le formulaire de contact de ce site si vous avez des remarques ou des questions.

Pi-Hole

Pi-hole logo

https://pi-hole.net/

Pi-hole est un autre outil qui tourne en permanence sur mon serveur local. L’objectif de cet outil est de se débarrasser des publicités qui sont omniprésentes sur tous nos terminaux.

Le concept est simple: le Pi-hole sert de passerelle pour toutes les requêtes internet, si ces requêtes sont catégorisées comme de la publicité elles sont jetées, sinon elles sont passées au routeur.

Installation

Comme son nom l’indique cet outil a été imaginé initialement pour tourner sur un Raspberry pi, mais il est compatible avec d’autres architectures et a été très facile à installer et mettre en oeuvre sur mon serveur Ubuntu.

Il y a plusieurs moyens de l’utiliser: 

  • De manière transparente pour tous les terminaux en configurant le serveur DHCP du routeur pour passer par pi-hole,
  • De manière un peu plus manuelle sur chaque terminal en configurant le pi-hole comme serveur DNS.

Pour ma part pour éviter de trop bloquer tous les utilisateurs de mon réseau j’ai choisi la deuxième solution et j’ai configuré mon téléphone, ma tablette et mon PC pour utiliser ce DNS.

Interface web

Pi-hole vient avec une interface web pratique pour avoir des statistiques sur les requêtes traités par Pi-hole. On remarque rapidement qu’il y a énormément de requêtes faites pour des pubs (et donc bloquées par Pi-hole). Cela a sans doute un effet bénéfique sur la vitesse de navigation puisqu’on ne charge pas toutes les publicités à chaque fois.

Effet sur ma navigation

Après quelques mois voici mon retour sur l’intérêt de ce genre d’outil sur la navigation.

Tout d’abord sur PC, vu que j’utilise aussi un bloqueur de publicité sur mes navigateurs je n’ai pas forcément vu beaucoup de différence. J’ai même vu une limitation: les liens publicitaires de Google lors d’une recherche sur celui-ci sont bloqués, ce qui est quelquefois gênant.

Sur les terminaux mobiles par contre cela a changé ma vie. En effet les bloqueurs de publicité sont peu existants et se limitent aux navigateurs ce qui fait qu’on a toujours pleins de publicités dans les applications. L’intérêt de Pi-hole est qu’il bloque toutes les publicités, y compris dans les applications.

Conclusion

Pour avoir dû pendant plus d’un mois désactiver Pi-hole, j’ai retrouvé la navigation et les apps avec des publicités et j’ai beaucoup attendu le moment où je pourrais le réactiver.

L’exemple typique est le jeu gratuit sur tablette: à chaque étape du jeu on se retrouve sur un publicité qui bloque tout et qui ne peut pas être passée. Même si je comprends le besoin de rémunérer le développeur je trouve que certains jeux abusent trop. Via Pi-hole je retrouve du plaisir à jouer à certains jeux, sans être interrompu par des publicités qui sont quelquefois sonores.

Pour ma part cet outil est maintenant nécessaire et restera actif tant que les publicités resteront tant intrusives sur les applications.

Il existe des outils similaires qui ont peut-être plus de qualité. J’ai notamment entendu parlé de AdGuard. Je n’en ai pas essayé, j’ai préféré utiliser un outil qui a son origine avec le Raspberry pi, comme notre projet Pibooth.