LMS en 2024 : Vers une nouvelle ère d’indépendance

LMS old logo

En 2024, les utilisateurs de LMS ont été témoins de changements majeurs alors que le logiciel se détache complètement de son ancien partenariat avec Logitech. Cette séparation marque la fin des liens avec le site mysqueezebox.com et l’élimination de toutes les références à Logitech dans le code. Logitech Media Server devient maintenant Lyrion Music Server. Le choix a été fait de conserver LMS pour faciliter la transition.

Impact sur les fonctionnalités et les utilisateurs

Parmi les changements les plus significatifs, on note la disparition des plugins utilisant le site mysqueezebox.com, tels que les services de webradio ou d’écoute de musique en streaming comme Deezer. Pour les utilisateurs qui dépendaient de ces fonctionnalités, cette transition peut être difficile, surtout pour ceux qui n’ont pas de serveur local. Cependant, pour ceux qui comme moi se concentrent principalement sur l’écoute de musique locale, l’impact est moindre. Les développeurs ont déjà travaillé sur un nouveau plugin d’intégration de Deezer.

Perspectives de la communauté LMS en 2024

Les réactions au sein de la communauté sont partagées. Certains utilisateurs, nostalgiques du passé, peuvent voir ces changements comme une perte de repères. Cependant, pour les utilisateurs actifs à la recherche de nouveautés comme moi, cette évolution représente une opportunité excitante pour l’avenir de LMS en tant que solution open source.

Nouvelles perspectives et défis

Cette transition vers l’indépendance offre à LMS la possibilité de se présenter pleinement comme une solution open source. Cependant, cela soulève également des questions sur les futures mises à jour de sécurité et les politiques de support et de développement. Alors que la communauté espère des améliorations continues et des fonctionnalités innovantes, il est crucial de maintenir un équilibre entre la stabilité pour la base des utilisateurs et l’évolution du produit.

Conclusion

Les changements de LMS en 2024 marquent un tournant dans l’histoire du logiciel, alors qu’il se sépare de son passé avec Logitech pour embrasser une nouvelle ère d’indépendance et d’innovation. Alors que la communauté navigue à travers ces changements, l’avenir de squeezeboxserver semble prometteur, avec une volonté de rester fidèle à ses racines open source tout en embrassant les défis et les opportunités à venir.

Test des Écouteurs Sennheiser CX Plus True Wireless

Si vous cherchez des écouteurs true wireless alliant qualité audio et rapport qualité-prix, les Sennheiser CX Plus True Wireless méritent une attention particulière. Après avoir testé ces écouteurs, je souhaitais partager mon expérience et mes impressions pour vous guider dans votre décision.

Design et Confort : Élégants et Faciles à Porter

Les Sennheiser CX Plus True Wireless ne se contentent pas seulement d’offrir un son exceptionnel, ils se distinguent également par leur esthétique raffinée. J’ai choisi la version Special Edition. Avec son effet métal brossé, elle ajoute une touche de sophistication qui ne passe pas inaperçue. Lorsque je les ai retirés de leur boîtier, j’ai immédiatement été séduit par cet aspect visuel. Mais plus que leur apparence, le confort de port prolongé est une caractéristique notable. J’ai trouvé que, une fois que j’avais identifié les embouts adéquats, les écouteurs s’installaient facilement dans mes oreilles et restaient en place pendant des heures d’écoute. Cette combinaison d’élégance et de commodité fait des Sennheiser CX Plus True Wireless un choix agréable pour une utilisation quotidienne.

Sennheiser et leur boitier

Qualité Audio : Signature Sonore Équilibrée

L’une des forces majeures des Sennheiser CX Plus True Wireless réside dans leur qualité sonore. Ils reflètent la signature audio caractéristique de Sennheiser avec des aigus nets, des médiums équilibrés et des basses profondes. L’écoute est un régal, car chaque composant musical trouve sa place sans prendre le dessus sur les autres. Bien que certains puissent estimer que les basses pourraient être plus prononcées, il est important de noter que cette perception dépendra de vos préférences personnelles et de votre habitude d’écoute.

Fonctionnalités : Réduction du Bruit Actif

La fonction de réduction active du bruit des Sennheiser CX Plus True Wireless ajoute une dimension supplémentaire à l’expérience d’écoute. Cependant, lors de mes tests, j’ai constaté que l’effet n’était pas toujours aussi marqué que prévu. Heureusement, la réduction passive des bruits ambiants grâce à un ajustement précis des embouts est déjà impressionnante. Cela signifie que même sans la réduction active du bruit, vous pouvez profiter d’une immersion musicale de haute qualité.

Autonomie de la Batterie : Performances Fiables

Lorsque l’on aborde les performances de batterie, les Sennheiser CX Plus True Wireless ne déçoivent pas. Vous pouvez les utiliser pendant vos trajets quotidiens sans craindre que la batterie ne s’épuise rapidement. Comparés à mes anciens écouteurs, les Sennheiser CX Plus True Wireless se sont avérés être un compagnon fiable tout au long de la journée. Cette autonomie vous permet d’apprécier votre musique et vos podcasts préférés sans interruption.

Connectivité et Application : Facilité d’Utilisation

La connectivité Bluetooth des Sennheiser CX Plus True Wireless est rapide et stable. Dès la sortie de leur étui de recharge, ils se connectent rapidement à votre appareil, vous permettant de plonger immédiatement dans votre musique. Cependant, j’aurais souhaité que l’application offre davantage d’informations détaillées concernant les fonctionnalités avancées. Malgré cela, la simplicité et la fiabilité de la connexion compensent en grande partie cette lacune.

Expérience d’Utilisation : Confort et Sécurité

L’aspect du confort est primordial lorsqu’il s’agit d’écouteurs true wireless. Les Sennheiser CX Plus True Wireless se distinguent par leur ajustement sécurisé. Une fois que vous avez trouvé les embouts parfaits, ils restent en place, même lors d’activités plus intenses. Cette sécurité accrue signifie que vous pouvez vous immerger dans votre musique sans craindre de les perdre. En comparaison avec mes anciens écouteurs, cette confiance en l’ajustement s’est avérée être un atout majeur.

ecouteurs sennheiser

Comparaison : Un Milieu de Gamme Convaincant

Comparés à mes précédents écouteurs, les Sennheiser CX Plus True Wireless offrent une amélioration significative en termes de performances audio et d’autonomie de batterie. Leur positionnement dans la catégorie de milieu de gamme est renforcé par leur rapport qualité-prix solide. Si vous recherchez une expérience d’écoute haut de gamme sans vous ruiner, les Sennheiser CX Plus True Wireless sont un choix convaincant.

Conclusion : Une Recommandation Assurée

Après avoir évalué en détail les Sennheiser CX Plus True Wireless, je n’hésite pas à les recommander chaudement. Leur combinaison de design élégant, de qualité sonore équilibrée, d’autonomie fiable et de prix raisonnable en fait une solution audio complète. Que vous soyez en déplacement, au travail ou chez vous, ces écouteurs sauront vous accompagner avec brio. Pour une expérience d’écoute quotidienne agréable, les Sennheiser CX Plus True Wireless sont une option à ne pas manquer.

Mon expérience décevante avec les écouteurs Sony WF-1000XM3

Introduction

Depuis plus de deux ans et demi, j’ai utilisé les écouteurs Sony WF-1000XM3 avec l’espoir de vivre une expérience audio exceptionnelle. Pour rappel j’avais déjà fait un premier article sur ces écouteurs où je remontais mes premières déceptions. Malheureusement, mon parcours avec ces écouteurs s’est avéré être une série de déceptions. Aujourd’hui, je souhaite partager mon retour d’expérience avec vous et expliquer pourquoi je ne recommande pas ces écouteurs, mais aussi la marque Sony dans son ensemble. Après avoir exploré d’autres options, j’ai décidé de retourner vers ma marque de prédilection, Sennheiser, qui m’a toujours offert des produits fiables et performants.

Durée de vie limitée et problèmes de chargement

L’un des problèmes majeurs que j’ai rencontrés avec les WF-1000XM3 est leur durée de vie limitée. Après seulement deux ans d’utilisation, ces écouteurs ont soudainement cessé de se recharger correctement. Le boîtier de chargement semble être le coupable, et malgré mes tentatives de dépannage, je n’ai pu résoudre ce problème. C’est extrêmement frustrant d’investir dans un produit qui ne dure pas plus longtemps.

En outre, j’ai rencontré des problèmes de chargement dès le début de mon utilisation. La batterie se vidait rapidement, obligeant des recharges fréquentes et gâchant ainsi l’expérience d’écoute. Un bon étui de chargement est essentiel pour des écouteurs sans fil, et malheureusement, les WF-1000XM3 ne remplissent pas cette fonction de manière satisfaisante.

De plus, un autre aspect décevant des écouteurs Sony WF-1000XM3 est la fragilité du boîtier de chargement. Malgré mes efforts pour prendre soin de mes écouteurs, le boîtier s’est avéré être extrêmement facile à rayer. Après seulement quelques mois d’utilisation, il était couvert de marques et de rayures visibles. Cette détérioration esthétique est non seulement décevante, mais elle soulève également des inquiétudes quant à la durabilité générale des écouteurs. Un boîtier de chargement de qualité devrait pouvoir résister à une utilisation normale sans subir de dommages esthétiques importants. Malheureusement, ce n’était pas le cas avec les WF-1000XM3.

Une application décevante

Outre les problèmes matériels, l’application associée à ces écouteurs est un véritable désastre. Non seulement elle est mal traduite, mais elle est également peu conviviale et difficile à utiliser. L’expérience utilisateur est compromise, ce qui est décevant compte tenu du prix élevé des WF-1000XM3. On pourra objecter que l’application n’est pas nécessaire, c’est en partie vrai, mais si l’on souhaite modifier les réglages de l’attenuation de bruit ou même des commandes tactiles c’est un passage obligé.

Conclusion

Après une utilisation de plus de deux ans et demi, je suis forcé de conclure que les écouteurs Sony WF-1000XM3 ne sont pas à la hauteur de mes attentes. La durée de vie limitée, les problèmes de chargement persistants et une application médiocre m’ont laissé un goût amer dans la bouche. J’avais partagé mes préoccupations initiales dans un précédent article de blog, et malheureusement, mes craintes se sont confirmées.

Dans un souci de trouver une solution plus fiable et de meilleure qualité, je vais revenir à ma marque de prédilection, Sennheiser. Au fil des années, Sennheiser m’a offert des produits audio de haute qualité, durables et performants. Je suis convaincu que je pourrai retrouver une expérience d’écoute agréable et sans souci en retournant vers cette marque de confiance.

En conclusion, si vous recherchez des écouteurs sans fil fiables et performants, je vous recommande de regarder au-delà des Sony WF-1000XM3. Évitez les frustrations que j’ai rencontrées et explorez d’autres options sur le marché. Pour ma part, je suis impatient de renouer avec la qualité exceptionnelle. Je ne manquerai pas de faire un article sur mon nouveau choix.

Statistiques visuelles – un plugin pour LMS

Comme j’utilise beaucoup LMS j’ai choisi de vous parler un peu plus des plugins que j’utilise avec. On va donc commencer par un plugin simple: Statistiques visuelles (Visual Statistics)

Qu’est ce que le plugin Statistiques visuelles?

Comme son nom l’indique ce plugin permet de visualiser différentes informations et statistiques sur sa bibliothèque musicale comme par exemple un graphique des morceaux par année ou par genre.

Statistiques visuelles - Graphique des morceaux par année de ma bibliothèque musicale
Graphique des morceaux par année de ma bibliothèque musicale

C’est un moyen très visuel d’avoir des informations sur sa bibliothèque musicale, par exemple, pour suivre l’article sur mon passage au Lossless, voici le graphique des morceaux par taille et par format. On peut voir que ma bibliothèque se sépare en morceaux ALAC et mp3, et que en moyenne les ALAC sont 3 fois plus gros que les mp3. C’est un graphe que j’adore car il montre deux gaussiennes alors que les 20 000 morceaux derrières sont assez différents.

Statistiques Visuelles - Graphique des morceaux par taille et format de ma bibliothèque musicale
Graphique des morceaux par taille et format de ma bibliothèque musicale

Mon utilisation du plugin

Personnellement je me sers de ce plugin très régulièrement pour avoir une vue d’ensemble de ma bibliothèque musicale. Je m’assure qu’il n’y a pas de nouveau genre non souhaité par exemple. Ça me permet aussi de m’assurer que je n’ai pas de fichier où il manque une infos (album, cover…).

Enfin comme déjà dit plus haut c’est un bon support pour suivre mon passage en lossless. Je trouve directement mon taux de morceaux en lossless (62% en ce mois de janvier). Je retrouve aussi mon taux de morceaux joués et/ou notés. Cela me donne une bonne vision de ma bibliothèque et de son évolution.

Conclusion

Je le conseille à toute personne utilisant LMS et voulant en savoir plus sur sa bibliothèque musicale. C’est un plugin très simple d’utilisation et très visuel. De plus le plugin est toujours maintenu par AF-1 qui a développé plusieurs plugin très interessant et j’ai même fait la traduction en français pour avoir une interface plus facile.

LMS à distance

Pour compléter mes différents articles sur Squeezebox Server (ou LMS), je vais vous parler ici de mon utilisation à distance. Cela faisait un petit moment que je regardais pour accéder à LMS à distance mais je n’avais pas trouvé de solution jusqu’à présent.

Accéder à LMS à distance en ouvrant un port ?

La seule solution que je connaissais était d’ouvrir un port de ma box internet à l’extérieur. La plupart des box permettent ce genre d’option, et redirigent les requêtes sur ce port vers l’IP interne choisie. Mais pour moi cette solution n’était pas bonne pour deux raisons. D’abord cela se base sur le fait que la box a toujours la même IP publique, hors rien n’est garanti et vu que l’on a atteint le nombre maximal d’IPv4 disponibles il est possible que cette IP change. Cela serait gênant mais pas bloquant non plus. La deuxième raison qui me freinait dans l’ouverture du port c’est qu’il est vivement conseillé de protéger sa machine et malgré mes quelques connaissances je pense qu’il y aurait eu des failles sur cet aspect là. D’ailleurs les messages sur ce sujet coté forum de LMS étaient clairs sur le fait que ce n’était pas une bonne idée.

Et si mon téléphone restait sur le réseau local ?

Comme discuté dans mon article sur l’application SqueezePlayer, il est possible de se connecter à mon serveur LMS si je suis sur le réseau local. Du coup si au lieu d’ouvrir LMS à l’extérieur j’arrivais à garder le téléphone à l’intérieur du réseau ? C’est faisable avec un VPN (Virtual Private Network). J’ai donc mis en place un VPN, ma box le propose directement, et j’ai configuré celui-ci sur mon smartphone. Je peux donc facilement connecter mon téléphone à ce VPN et faire comme si celui-ci est sur le réseau local. Il a accès à LMS tout en gardant sa connexion extérieure classique. Techniquement toutes les requêtes passent par ma box mais je n’ai pas remarqué de ralentissements.

Ma musique sur LMS partout, tout le temps (ou presque)

Grace à cet ensemble (LMS, VPN, SqueezePlayer, Squeezer) je peux écouter ma musique sur mon téléphone partout. Plus précisément partout où mon téléphone a une connexion internet. C’est là où cela pose une limite qui pour moi est plus liée à l’application SqueezePlayer qui ne fait pas assez de buffer, ce qui peut rendre difficile l’écoute en mouvement (dans le TGV par exemple). Par contre pour mon trajet domicile – travail (métro ou tramway) je n’ai pas de problème.

Conclusion

J’utilise cette mécanique pour toutes mes écoutes à l’extérieur de mon réseau. Et mis à part dans le TGV je n’ai pas eu de problèmes. J’avais aussi une crainte vis à vis de la consommation des données avec mes fichiers en ALAC. Au final je reste bien en dessous des 40 Go de data de mon forfait. Et en bonus je peux utiliser mon pihole à distance en configurant le VPN pour utiliser le DNS correspondant (vu que je suis virtuellement sur le meme réseau). Mon seul regret c’est de ne pas avoir pensé à cette solution plus tôt.

Squeezer

Je continue les articles sur les applications avec Squeezer, l’application Android pour LMS. Pour une fois ça ne sera pas un article négatif. Quand on aime une application il faut aussi le dire.

Qu’est ce que Squeezer?

Squeezer est une application Android permettant de contrôler les lecteurs réseau de Squeezebox Center. La découverte automatique du serveur fonctionne parfaitement dès que l’on est en WiFi. C’est transparent à chaque fois que j’ouvre l’application, j’ai directement accès à ma musique.

Page principale de squeezer
Page principale du Squeezer

On retrouve les mêmes menus que sur les interfaces des produits Logitech et c’est bien adapté à un écran de téléphone. Il est facile de sélectionner son lecteur et de retrouver les commandes disponibles sur les autres interfaces.

Lecture en cours
L’écran de la lecture en cours

Point positif, cette application est open source et le code peut se trouver sur Github. L’application est mise à jour régulièrement, la version 2.2.9 est sortie le 15 février dernier. Les changements sont mineurs vu qu’elle est complète et très fonctionnelle mais cela montre bien que les développeurs continuent de l’utiliser.

Mon retour sur l’application Squeezer

J’utilise régulièrement l’application Squeezer pour contrôler mes lecteurs, y compris le lecteur Android SqueezePlayer.

Je trouve cela très pratique de pouvoir faire des recherches et lancer les musiques de son choix directement depuis mon téléphone. L’intégration au téléphone fonctionne bien, que ce soit le contrôle de la lecture ou du volume.

Integration de Squeezer dans les menus natifs
L’intégration aux menus natifs d’Android

Je pense que c’est l’interface que j’utilise le plus pour contrôler la musique qui est diffusée chez moi.

Conclusion

Quand une application est bien il faut le dire. Et si en plus elle est gratuite il faut l’utiliser. Pour ma part je suis dans le programme beta de cette application et j’espère pouvoir aider les développeurs à conserver leur application au niveau.

Si vous utilisez LMS et que vous avez un dispositif Android, n’hésitez pas à télécharger cette application. Malheureusement il n’y a pas l’équivalent sur iOS, il y a bien iPeng mais c’est une application payante et chère.

SqueezePlayer

Je continue mes articles sur les tests en vous parlant d’une application lié à Squeezebox center (LMS): SqueezePlayer

Qu’est que ce l’application SqueezePlayer ?

L’application SqueezePlayer permet de transformer n’importe quel appareil Android en un lecteur pour le serveur musical Squeezebox Center. Cela est très pratique pour par exemple écouter de la musique sur des écouteurs reliés à son téléphone ou sa tablette. Une autre utilisation possible de cette application est de transformer un vieux téléphone en un « Squeezebox Player ».

Une fois l’application lancée en arrière plan, le pilotage du lecteur se fait via les mêmes interfaces qu’un lecteur physique: l’application Squeezer ou l’interface web de Squeezebox Center.

D’un point de vue interface, c’est très limité: il y a qu’une seule page. Cette page donne quelques informations, permettant d’activer le lecteur et ensuite de lancer l’application Squeezer.

Page de squeeze player
La (seule) de l’application

Il y a aussi un menu de réglage, permettant de changer quelques informations sur le serveur et sa connexion, le nom du lecteur etc.

Menu d'options

Cette application est disponible sur le play store au prix de 5€/5$.

Mon retour sur SqueezePlayer

J’utilise SqueezePlayer sur mon téléphone Android quand je veux écouter de la musique locale chez moi sur l’un de mes dispositifs bluetooth.

De plus je ne peux pas l’utiliser en déplacement car ma bibliothèque musicale n’est pas accessible à l’extérieur par sécurité.

Un autre point où je trouve l’application limitée: l’application ne prends pas en compte les commandes des écouteurs (play/pause). J’ai pris l’habitude d’avoir ma musique arrêtée quand je retire mes écouteurs. Cela ne fonctionne pas avec cette application.

Enfin je ne trouve pas pratique de devoir lancer cette application en arrière plan à chaque fois que je souhaite l’utiliser. C’est pour moi un frein à l’utilisation. Je n’aime pas jongler entre plusieurs app juste pour avoir un peu de musique dans mes écouteurs.

Conclusion

Je ne conseille à personne d’acheter cette application. Il n’est pas intéressant de payer aussi cher pour une application abandonnée. L’application n’a pas été mise à jour depuis le 7 juillet 2019. Elle mériterait un peu de maintenance et une mise à jour visuelle. De plus l’application n’est pas traduite (seulement disponible en anglais). C’est dommage que le développeur ne libère pas le code pas vu qu’il ne développe plus dessus. Je pense qu’il y aurait des personnes intéressées (dont moi) pour reprendre le projet et le maintenir et le faire évoluer. On pourrait peut-être imaginer l’intégrer à Squeezer pour éviter d’avoir besoin de deux applications.

Pourquoi je passe ma musique en lossless

Je me suis très longtemps posé la question de l’intérêt d’écouter de la musique en format lossless (FLAC ou ALAC pour les utilisateurs Apple) et très longtemps je suis resté convaincu que le MP3 de bonne qualité suffisait grandement. J’ai récemment changé d’avis et je vais donc vous exposer ici pourquoi je passe au lossless. En effet j’ai eu du mal à trouver des informations au delà du sempiternel « le MP3 c’est pas bien parce qu’il y a des pertes ».

Fréquence d’échantillonnage, débits et taille d’échantillonnage

Si on regarde sur ces 3 critères le MP3 répond largement aux besoins selon moi. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle je restais sur ce format.

Par exemple la fréquence d’échantillonnage standard du MP3 est de 44100 Hz. Si on considère que l’oreille humaine entend entre 20 et 22 000 Hz, en échantillonnant à 44100 Hz on respecte bien le théorème de Shannon (wikipedia). Ce n’est donc pas un point bloquant au MP3.

Si on prend ensuite la taille d’échantillonnage, coté MP3 on est sur du 16 bits. Cela correspond aussi à la taille d’échantillonnage d’un CD (où la musique est stockée au format wav). Il existe des formats numériques avec des tailles d’échantillonnage supérieures (il existe notamment le 24 bits) mais ce n’est selon moi pas là non plus que le MP3 est bloquant.

Enfin si on prend le débit: coté MP3 on trouve plusieurs valeurs allant jusqu’à 320 Kbits/s. Une de mes activités de fond sur ma discothèque était d’essayer d’avoir le plus de titres possible à ce débit maximum. En essayant d’atteindre ce débit on limite le plus possible l’aspect « pertes » du MP3.

La partie MP3 de ma bibliothèque, on voit qu’une grosse proportion est en 320 kbit/s

Le test d’écoute

Une autre raison qui me faisait rester sur le format MP3 était le test d’écoute. En effet quel est l’interêt de changer de format si il n’y a aucune différence ? Je vous encourage à faire le test suivant qui montre qu’il est très difficile voir impossible d’entendre une différence si le MP3 est correctement encodé.

https://www.npr.org/sections/therecord/2015/06/02/411473508/how-well-can-you-hear-audio-quality?t=1638799825376

Bien sûr d’autres éléments que le fichier audio entrent en jeu dans ce test d’écoute. Pour ma part je l’ai réalisé plusieurs fois avec mes différents systèmes sons comme mon casque HD-25, mes écouteurs Sony ou encore mon système Hi-Fi de salon. À chaque fois je n’arrivais pas à différencier le MP3 320 du flac.

Cela confirmait mon ressenti: le MP3 en 320 kbit/s était suffisant et qu’il n’y avait pas de raison objective pour en changer.

Qu’est ce qu’on perd dans le MP3 ?

Malgré le fait que le MP3 320 semble suffisant on voit tout ce qui est fait sur le lossless en ce moment notamment les service de streaming musicaux qui proposent cela en option payante. Du coup je suis revenu sur le sujet en me demandant cette question: qu’est ce qu’on perd dans le MP3 ?

Ça semble simple comme question et pourtant c’est le point qui a été le plus compliqué à expliciter. En effet le MP3 est connu pour être un format avec pertes et la plupart du temps les explications s’arrêtent là.

Pour cela il faut comprendre comment le MP3 est encodé. J’ai trouvé plusieurs articles sur le sujet que je vous laisse lire si cela vous intéresse aussi.

https://www.jeanvilar.net/docs/Le_formatage_MP3.pdf
https://olczyk.pagesperso-orange.fr/physique-chimie/Ens-Sc-1ere/EnSc1-4.2%20Numerisation_fichiers/MP3.pdf
http://electronique.marcel.free.fr/Banc%20autoradio/Ressources/Format_MP3.pdf

Voici ce que j’en ressors : le mécanisme d’encodage utilise des modèles psycho-acoustiques pour enlever des fréquences qui ne sont pas audibles.

  • Soit parce qu’il y a au même moment un son fort qui couvre un autre. Par exemple le son des oiseaux n’est pas audible si un avion passe, du coup il n’est pas nécessaire de le garder.
  • Soit parce qu’il y a une fréquence proche déjà présente. Dans ce cas les modèles considèrent que le son sera sensiblement le même en utilisant qu’une fréquence amplifiée.

En enlevant ces fréquences on réduit la taille du fichier. Et si on en croit les modèles psycho-acoustiques on entend la même chose. Selon moi ces modèles ne sont pas faux mais ils se basent sur des généralisations. Or tout le monde est différent et a donc un ouïe différente. Je pense que cela explique pourquoi certaines personnes arrivent plus facilement à entendre une différence entre un MP3 et un FLAC.

Pourquoi ces pertes sont gênantes ?

De plus, il semblerait que le fait d’écouter des sons encodés en MP3 nous ferait perdre en audition. C’est là le point qui m’a fait changer d’avis sur le MP3. En effet en s’habituant à ne pas avoir toutes les fréquences notre oreille deviendrait paresseuse. On serait moins capable de différencier les fréquences vu que le MP3 les suppriment ou les groupes à d’autres fréquences.

La suite?

Mon premier effort est de ré-encoder mes CDs physique en lossless. Comme je gère ma bibliothèque musicale avec Apple Music sur MacOS j’ai choisi d’utiliser le format ALAC. C’est un format lossless comme le FLAC, mis en place par Apple et dont les spécifications sont connues (ce qui n’était pas le cas au début). J’en suis aujourd’hui à environ 25% de ma bibliothèque musicale en ALAC, et j’ai encore pas mal de CDs à ré-encoder.

L’état actuel de ma bibliothèque du point de vue du bit rate

Puisque j’utilise mes CDs la plupart de mes titres restent en 16 bits et 44kHz. Comme souvent il y a toujours un moyen d’améliorer encore la qualité du signal d’entrée. Notamment en obtenant des fichiers avec une plus grande fréquence d’échantillonnage (96 kHz ou 192 kHz) et taille d’échantillonnage (24 bits). J’ai quelques titres dans ces configurations que j’ai pu récupérer dans mes téléchargements. Mais pour moi on arrive sur des débats où l’ensemble de la chaine d’écoute peut avoir un impact plus grand que ces changements. Peut-être que je changerai d’avis dans un futur article…

Ma bibliothèque ALAC, on voit 3 pics correspondant aux morceaux en 16/44, 24/96 et 24/192

Fiio µBTR

Comme vous avez pu le lire sur un article précédent, mon casque principal est un casque filaire. Comme je ne voulais pas changer de casque j’ai cherché un moyen de le connecter en Bluetooth, c’est chose faite avec le Fiio µBTR

µbtr de face
Le µBTR avec ses 3 boutons et sa prise USB-C

Qu’est ce que le Fiio µBTR?

Comme indiqué sur la page du produit le µBTR est un récepteur bluetooth nomade. Cela permet de transformer un système audio filaire en un système bluetooth. Plusieurs marques proposent ce genre de dispositif, j’ai choisi un Fiio qui est une marque assez reconnue sur les dispositifs audio de ce genre. Pour la petite histoire j’avais avant essayé un modèle d’une marque inconnue et la qualité de son était trop mauvaise et me faisait mal aux oreilles.

Caractéristiques

Je ne vais pas recopier toutes les caractéristiques, parce que je n’ai pas forcément d’avis critique dessus. Premièrement il supporte le Bluetooth 4.1 et le codec AptX qui est un des codecs assurant une bonne qualité audio.

D’un point de vue design je le trouve simple et fonctionnel, avec une partie en verre et un fond en plastique. Le petit clip pour l’attacher est pratique et la prise USB-C est bien intégrée.

µbtr de dos
L’arrière du µBTR avec le clip qui permet de l’attacher

Niveau batterie celle-ci est annoncée à 9h d’autonomie, avec une charge en 1h. C’est une bonne durée malgré le fait qu’on ne puisse pas vraiment suivre le niveau (voir les points négatifs plus bas).

Enfin la documentation technique donne précisément les puces utilisées pour le bluetooth, le DAC et l’amplification. Comme je ne m’y connais pas forcément ça n’a pas un grand impact pour moi si ce n’est un peu de confiance sur la qualité des composants choisis.

Point négatifs

Un premier point négatif pour moi est qu’il n’est pas possible de le mettre à jour. Même si je n’attends pas forcément d’amélioration sur ce produit je trouve très dommage que celui-ci ne soit pas pris en compte par l’application de Fiio pour proposer d’éventuelles mises à jour alors que cela est possible pour d’autres modèles de la marque. Si un problème de compatibilité Bluetooth se présente le µBTR deviendra inutilisable.

Deuxième point négatif qui est lié au premier c’est son intégration basique. Comme je ne peux pas le connecter à l’application de la marque les seules informations et configurations possibles sont celles qui sont génériques aux dispositifs bluetooth. J’aurais aimé pouvoir configurer le comportement de chaque bouton, la mise en arrêt automatique ou ce genre de chose.

Enfin dernier point lié aux précédent: il est très difficile d’avoir le niveau de batterie restant. Vu qu’il n’y a qu’une seule LED celle-ci indique juste quand on atteint une batterie faible. On peut néanmoins trouver plus d’informations sur la vue bluetooth (mais cela dépend du téléphone utilisé). Je me suis retrouvé plusieurs fois avec une alerte de batterie faible au moment de partir, heureusement que la batterie a une bonne autonomie.

Conclusion

Malgré ces quelques points négatifs je considère que cet achat est un très bon choix. Je l’utilise pour mes trajets maison-travail avec mon casque HD25. De plus je viens de changer de téléphone et celui-ci n’a plus de port jack donc c’est une solution pour continuer d’utiliser mon casque en déplacement.

µBTR branché
Le µBTR branché à mon HD-25, pour avoir une idée de la taille

Par contre si je devais refaire cet achat aujourd’hui je passerai peut-être sur une gamme supérieure comme le Fiio BTR3 ou BTR5 qui ont des performances audio supérieures sur le papier (même si je ne suis pas sûr d’entendre une différence). De plus ces modèles sont mieux intégrés dans l’app Fiio et donc plus configurables. Ils ont aussi une fonctionnalité qui peut être interessante: ils fonctionne en temps que DAC USB (carte son USB). Enfin certains ont un petit écran qui permet d’afficher des informations comme le niveau batterie.

Sennheiser HD 25 II

Après un premier article sur les Sony WF-1000XM3 je vais continuer ma série d’articles sur mes casques et écouteurs en vous parlant du Sennheiser HD 25 II.

Historique

Tout d’abord un peu d’historique. Il faut remonter à 2009, je commençais à travailler et donc à prendre les transports en commun et comme pour beaucoup le besoin d’un casque pour écouter de la musique s’est fait ressentir. Je voulais en effet une solution qui fonctionne correctement dans le bruit du métro.

En 2009 les solutions sans fils n’étaient pas la monnaie courante, tout comme les solutions avec une réduction de bruit active. Le standard était donc un casque nomade qui isole bien.

J’ai commencé par un casque Sennheiser pliable dont je ne souviens plus de la référence. Ce casque me donnait un son et une isolation corrects mais malheureusement il a péché sur sa solidité: Il a suffit d’une mauvaise manipulation pour qu’il soit brisé en deux.

J’ai décidé de passer sur un autre modèle dont j’avais déjà éprouvé la solidité durant mes études: le Sennheiser HD 25 SP. Après plus de 5 ans avec la version SP j’ai décidé de passer sur la version standard ensuite en 2014. C’est de cette version que je vais parler maintenant.

HD-25 de face
Vue de face du HD-25

Caractéristiques

Si je devais résumer les caractéristiques du HD 25 je donnerais deux points principaux : sa solidité et sa neutralité sonore.

Malgré le fait qu’il soit supra-auriculaire (posé sur le pavillon des oreilles) je trouve sa réduction de bruit passive très bonne. Ça ne peut pas rivaliser avec l’isolation procurée par des réductions de bruit actives mais c’est vraiment très bon. Ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé par les DJ et les ingénieurs du son en environnement bruyant.

Pour ce qui est de sa solidité, c’est clairement un argument pour moi. Je l’ai trimballé dans tous mes voyages, dans tous mes déplacements et il est toujours en très bon état. De plus toutes ses pièces sont changeables. J’ai déjà eu l’occasion de changer de cable après que mon chat l’a mordillé; j’ai aussi changé les coussinets qui commençaient tout juste à montrer des signes de fatigue après 5 ans.

Points négatifs

Mais je vois aussi des points négatifs au HD 25, notamment son design. Ce design n’a pas changé depuis sa création en 1988 et peut sembler un peu démodé. Notamment les prises du cable coté casque qui arbore encore les couleur rouge et noir comme les cable RCA. Il existe des éditions limités avec des couleurs plus ou moins réussies mais le standard reste le casque noir.

Vue de profil du HD-25, on peut voir en arrière plan l’embout rouge du cable.

Autre point négatif est que Sennheiser n’a pas proposé d’évolution de ce modèle. Une version Bluetooth de celui-ci aurait été vraiment interessante. Il suffirait de proposer un module Bluetooth en remplacement du cable, qui se serait branché sur les écouteurs et fixé sur l’arceau. Cela existe d’ailleurs mais en version d’une usine chinoise obscure. Certains présentent le Sennheiser 250BT comme la version Bluetooth du HD 25 mais mis à part un hommage niveau design on est pas dans la même gamme niveau performance.

Conclusion

Cela fait maintenant plus de 12 ans que j’ai un HD 25 et plus de 7 ans que j’ai la version HD 25 II et je ne compte pas en changer. Les sirènes des casques sans fil avec reduction de bruit ont beau m’appeler je ne craque pas. J’ai préféré craquer pour un adaptateur bluetooth qui fera l’objet d’un prochain article.