Flexom v3

Je vais continuer sur la nouvelle catégorie des tests d’application. Et je vais rester sur les applications que j’utilise mais que je n’aime pas en vous parlant de Flexom v3.

Qu’est ce que Flexom v3 ?

Flexom v3 c’est la solution de domotique choisie par Bouygues Immobilier pour être installée dans toutes ses nouvelles constructions. Elle est sensée permettre à tous les nouveaux acheteurs de Bouygues Immobilier d’avoir une solution domotique « complète et évolutive ». Cette solution est produite et maintenue par Overkiz.

Elle est composée d’une station domotique à relier en ethernet à la box, d’actionneurs et d’une application Android et iOS. Vous pouvez trouver plus d’informations sur la page dédié sur le s

Il est à noter que cette solution est payante. Elle est offerte les 5 premières années après la livraison du bien immobilier et l’abonnement devient payant ensuite. Comme cette solution a moins de 5 ans je ne trouve aucune information sur l’abonnement pour l’instant.

Les éléments Flexom dans mon appartement

J’ai 4 grands types d’équipements qui sont inclus dans mon offre flexom:

  • Les interrupteurs et lumières (technologie EnOcean)
  • Les volets roulants (technologie Somfy iO)
  • Le détecteur de fumée
  • Le thermostat (Somfy iO)

Ces équipements ont été installés et associés sur l’application avant la livraison de l’appartement. La seule partie libre était l’emplacement des interrupteurs. On se retrouve donc avec des interrupteurs sans fil à placer où l’on veut qui actionnent les éléments déjà programmés.

Mon retour sur l’application Flexom v3

Je ne vais parler dans cet article que de l’application, je ferais peut-être d’autres articles sur le reste de la solution. Et je préfère prévenir, je n’ai pas grand chose de positif à remonter. L’application Flexom v3 est énormément décevante. Et je ne pense pas être le seul à penser cela, il n’y a qu’à voir la note de l’application sur le store: 2,5 sur Android et 2,1 sur iOS (en février 2022).

Page principale de l’application Android

Premièrement rien n’est configurable via l’application client. Par exemple il n’est pas possible de changer la configuration des interrupteurs. Je ne peux pas réutiliser un interrupteur dans une autre pièce. Il n’est pas non plus possible d’associer plusieurs lumières sur un interrupteur. Je ne pas non plus associer deux volets roulants sur les deux cotés d’un même interrupteur.

Deuxièmement les données d’environnement sont inutilisables. L’application donne plusieurs mesures de températures mais il est impossible de savoir où celles-ci sont prises. Je me retrouve avec trois valeurs de température différentes (plus de 2°C de différence) dans mon appartement et aucun moyen de savoir laquelle est la plus proche de la réalité.

L’aberration des données environnementales: quelle température fait-il dans l’appartement ?

Troisièmement, l’application ne garde pas de session ouverte. Il faut à chaque fois se reconnecter pour allumer ou éteindre une ampoule, c’est un gros frein à l’utilisation de l’application. Et encore j’ai configuré la sauvegarde des identifiants côté Google.

La page la plus vue de l’application: l’écran de connexion

Enfin l’application il n’y a pas assez de mises à jour de l’application. Quand on pense qu’on paye un abonnement pour une application pas finie c’est très frustrant. En un an il y a eu que 3 mise à jour, c’est trop peu au vu du manque de fonctionnalités.

Comment j’utilise Flexom v3 (au minimum) ?

Premièrement j’ai tout fait pour ne pas l’utiliser. J’ai mis en place le lien avec Google Home pour pouvoir commander les lumières et volets via commande vocale ou l’application Google Home.

Je pense que j’utilise l’application au maximum une fois par semaine quand je veux changer d’état un élément et que je n’ai pas accès aux commandes classiques ou à mon google home.

J’en suis réduit à utiliser ma solution domotique avec les commandes « classiques » (les interrupteurs). C’est pour moi un comble pour un service connecté. D’autant plus qu’il n’est même pas possible de les reconfigurer. Je contrôle la moitié de mes lumières directement via l’application Philips HUE, les interrupteurs ne servent donc plus.

Le système est complètement fermé, il n’est pas possible d’avoir accès à l’API (qui est pourtant annoncé comme ouverte). Mes multiples relances pour avoir accès à la documentation sont toujours restées lettres mortes.

Conclusion

Clairement j’utilise cette application parce que je n’ai pas le choix. On arrive à faire des choses mais ne croyez pas les publicités de Bouygues Immobilier. La solution Flexom n’est pas finie et à en croire les réponses d’Overkiz sur le store de l’application le scope final n’a pas l’air complet non plus vu qu’il ne sera toujours pas possible de configurer les interrupteurs. Certes l’abonnement est « offert » les 5 premières années mais ce n’est pas une excuse pour fournir une solution non finie.

Si on prend par exemple la dernière mise à jour: celle-ci rajoute une intégration à Philips Hue. Sur le papier ça avait l’air bien. J’avais hâte de pouvoir commander mes ampoules Hue via mes interrupteurs Flexom. Mais malheureusement la réalité n’est pas aussi belle. En effet l’intégration se limite à rajouter les ampoules dans l’application Flexom, sans pouvoir les lier aux interrupteurs. Si je dois utiliser une application pour contrôler mes ampoules Hue j’utiliserai l’application Hue. Celle-ci est bien mieux pensée et surtout maintenue et en constante évolution.

Au final j’espère trouver le temps de reprendre petit à petit toute l’installation pour passer sur une solution mieux intégrée. Je pense mettre en place ma propre box domotique avec un dongle EnOcean et pouvoir profiter des éléments installés. Si j’y arrive je posterai cela dans un nouvel article.

SqueezePlayer

Je continue mes articles sur les tests en vous parlant d’une application lié à Squeezebox center (LMS): SqueezePlayer

Qu’est que ce l’application SqueezePlayer ?

L’application SqueezePlayer permet de transformer n’importe quel appareil Android en un lecteur pour le serveur musical Squeezebox Center. Cela est très pratique pour par exemple écouter de la musique sur des écouteurs reliés à son téléphone ou sa tablette. Une autre utilisation possible de cette application est de transformer un vieux téléphone en un « Squeezebox Player ».

Une fois l’application lancée en arrière plan, le pilotage du lecteur se fait via les mêmes interfaces qu’un lecteur physique: l’application Squeezer ou l’interface web de Squeezebox Center.

D’un point de vue interface, c’est très limité: il y a qu’une seule page. Cette page donne quelques informations, permettant d’activer le lecteur et ensuite de lancer l’application Squeezer.

Page de squeeze player
La (seule) de l’application

Il y a aussi un menu de réglage, permettant de changer quelques informations sur le serveur et sa connexion, le nom du lecteur etc.

Menu d'options

Cette application est disponible sur le play store au prix de 5€/5$.

Mon retour sur SqueezePlayer

J’utilise SqueezePlayer sur mon téléphone Android quand je veux écouter de la musique locale chez moi sur l’un de mes dispositifs bluetooth.

De plus je ne peux pas l’utiliser en déplacement car ma bibliothèque musicale n’est pas accessible à l’extérieur par sécurité.

Un autre point où je trouve l’application limitée: l’application ne prends pas en compte les commandes des écouteurs (play/pause). J’ai pris l’habitude d’avoir ma musique arrêtée quand je retire mes écouteurs. Cela ne fonctionne pas avec cette application.

Enfin je ne trouve pas pratique de devoir lancer cette application en arrière plan à chaque fois que je souhaite l’utiliser. C’est pour moi un frein à l’utilisation. Je n’aime pas jongler entre plusieurs app juste pour avoir un peu de musique dans mes écouteurs.

Conclusion

Je ne conseille à personne d’acheter cette application. Il n’est pas intéressant de payer aussi cher pour une application abandonnée. L’application n’a pas été mise à jour depuis le 7 juillet 2019. Elle mériterait un peu de maintenance et une mise à jour visuelle. De plus l’application n’est pas traduite (seulement disponible en anglais). C’est dommage que le développeur ne libère pas le code pas vu qu’il ne développe plus dessus. Je pense qu’il y aurait des personnes intéressées (dont moi) pour reprendre le projet et le maintenir et le faire évoluer. On pourrait peut-être imaginer l’intégrer à Squeezer pour éviter d’avoir besoin de deux applications.

Fiio µBTR

Comme vous avez pu le lire sur un article précédent, mon casque principal est un casque filaire. Comme je ne voulais pas changer de casque j’ai cherché un moyen de le connecter en Bluetooth, c’est chose faite avec le Fiio µBTR

µbtr de face
Le µBTR avec ses 3 boutons et sa prise USB-C

Qu’est ce que le Fiio µBTR?

Comme indiqué sur la page du produit le µBTR est un récepteur bluetooth nomade. Cela permet de transformer un système audio filaire en un système bluetooth. Plusieurs marques proposent ce genre de dispositif, j’ai choisi un Fiio qui est une marque assez reconnue sur les dispositifs audio de ce genre. Pour la petite histoire j’avais avant essayé un modèle d’une marque inconnue et la qualité de son était trop mauvaise et me faisait mal aux oreilles.

Caractéristiques

Je ne vais pas recopier toutes les caractéristiques, parce que je n’ai pas forcément d’avis critique dessus. Premièrement il supporte le Bluetooth 4.1 et le codec AptX qui est un des codecs assurant une bonne qualité audio.

D’un point de vue design je le trouve simple et fonctionnel, avec une partie en verre et un fond en plastique. Le petit clip pour l’attacher est pratique et la prise USB-C est bien intégrée.

µbtr de dos
L’arrière du µBTR avec le clip qui permet de l’attacher

Niveau batterie celle-ci est annoncée à 9h d’autonomie, avec une charge en 1h. C’est une bonne durée malgré le fait qu’on ne puisse pas vraiment suivre le niveau (voir les points négatifs plus bas).

Enfin la documentation technique donne précisément les puces utilisées pour le bluetooth, le DAC et l’amplification. Comme je ne m’y connais pas forcément ça n’a pas un grand impact pour moi si ce n’est un peu de confiance sur la qualité des composants choisis.

Point négatifs

Un premier point négatif pour moi est qu’il n’est pas possible de le mettre à jour. Même si je n’attends pas forcément d’amélioration sur ce produit je trouve très dommage que celui-ci ne soit pas pris en compte par l’application de Fiio pour proposer d’éventuelles mises à jour alors que cela est possible pour d’autres modèles de la marque. Si un problème de compatibilité Bluetooth se présente le µBTR deviendra inutilisable.

Deuxième point négatif qui est lié au premier c’est son intégration basique. Comme je ne peux pas le connecter à l’application de la marque les seules informations et configurations possibles sont celles qui sont génériques aux dispositifs bluetooth. J’aurais aimé pouvoir configurer le comportement de chaque bouton, la mise en arrêt automatique ou ce genre de chose.

Enfin dernier point lié aux précédent: il est très difficile d’avoir le niveau de batterie restant. Vu qu’il n’y a qu’une seule LED celle-ci indique juste quand on atteint une batterie faible. On peut néanmoins trouver plus d’informations sur la vue bluetooth (mais cela dépend du téléphone utilisé). Je me suis retrouvé plusieurs fois avec une alerte de batterie faible au moment de partir, heureusement que la batterie a une bonne autonomie.

Conclusion

Malgré ces quelques points négatifs je considère que cet achat est un très bon choix. Je l’utilise pour mes trajets maison-travail avec mon casque HD25. De plus je viens de changer de téléphone et celui-ci n’a plus de port jack donc c’est une solution pour continuer d’utiliser mon casque en déplacement.

µBTR branché
Le µBTR branché à mon HD-25, pour avoir une idée de la taille

Par contre si je devais refaire cet achat aujourd’hui je passerai peut-être sur une gamme supérieure comme le Fiio BTR3 ou BTR5 qui ont des performances audio supérieures sur le papier (même si je ne suis pas sûr d’entendre une différence). De plus ces modèles sont mieux intégrés dans l’app Fiio et donc plus configurables. Ils ont aussi une fonctionnalité qui peut être interessante: ils fonctionne en temps que DAC USB (carte son USB). Enfin certains ont un petit écran qui permet d’afficher des informations comme le niveau batterie.

Sennheiser HD 25 II

Après un premier article sur les Sony WF-1000XM3 je vais continuer ma série d’articles sur mes casques et écouteurs en vous parlant du Sennheiser HD 25 II.

Historique

Tout d’abord un peu d’historique. Il faut remonter à 2009, je commençais à travailler et donc à prendre les transports en commun et comme pour beaucoup le besoin d’un casque pour écouter de la musique s’est fait ressentir. Je voulais en effet une solution qui fonctionne correctement dans le bruit du métro.

En 2009 les solutions sans fils n’étaient pas la monnaie courante, tout comme les solutions avec une réduction de bruit active. Le standard était donc un casque nomade qui isole bien.

J’ai commencé par un casque Sennheiser pliable dont je ne souviens plus de la référence. Ce casque me donnait un son et une isolation corrects mais malheureusement il a péché sur sa solidité: Il a suffit d’une mauvaise manipulation pour qu’il soit brisé en deux.

J’ai décidé de passer sur un autre modèle dont j’avais déjà éprouvé la solidité durant mes études: le Sennheiser HD 25 SP. Après plus de 5 ans avec la version SP j’ai décidé de passer sur la version standard ensuite en 2014. C’est de cette version que je vais parler maintenant.

HD-25 de face
Vue de face du HD-25

Caractéristiques

Si je devais résumer les caractéristiques du HD 25 je donnerais deux points principaux : sa solidité et sa neutralité sonore.

Malgré le fait qu’il soit supra-auriculaire (posé sur le pavillon des oreilles) je trouve sa réduction de bruit passive très bonne. Ça ne peut pas rivaliser avec l’isolation procurée par des réductions de bruit actives mais c’est vraiment très bon. Ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé par les DJ et les ingénieurs du son en environnement bruyant.

Pour ce qui est de sa solidité, c’est clairement un argument pour moi. Je l’ai trimballé dans tous mes voyages, dans tous mes déplacements et il est toujours en très bon état. De plus toutes ses pièces sont changeables. J’ai déjà eu l’occasion de changer de cable après que mon chat l’a mordillé; j’ai aussi changé les coussinets qui commençaient tout juste à montrer des signes de fatigue après 5 ans.

Points négatifs

Mais je vois aussi des points négatifs au HD 25, notamment son design. Ce design n’a pas changé depuis sa création en 1988 et peut sembler un peu démodé. Notamment les prises du cable coté casque qui arbore encore les couleur rouge et noir comme les cable RCA. Il existe des éditions limités avec des couleurs plus ou moins réussies mais le standard reste le casque noir.

Vue de profil du HD-25, on peut voir en arrière plan l’embout rouge du cable.

Autre point négatif est que Sennheiser n’a pas proposé d’évolution de ce modèle. Une version Bluetooth de celui-ci aurait été vraiment interessante. Il suffirait de proposer un module Bluetooth en remplacement du cable, qui se serait branché sur les écouteurs et fixé sur l’arceau. Cela existe d’ailleurs mais en version d’une usine chinoise obscure. Certains présentent le Sennheiser 250BT comme la version Bluetooth du HD 25 mais mis à part un hommage niveau design on est pas dans la même gamme niveau performance.

Conclusion

Cela fait maintenant plus de 12 ans que j’ai un HD 25 et plus de 7 ans que j’ai la version HD 25 II et je ne compte pas en changer. Les sirènes des casques sans fil avec reduction de bruit ont beau m’appeler je ne craque pas. J’ai préféré craquer pour un adaptateur bluetooth qui fera l’objet d’un prochain article.

Sony WF-1000XM3

Petite exception à mes articles qui testent des logiciels, j’ai décidé de vous parler des écouteurs Sony WF-1000XM3 que j’utilise (et donc que je teste) depuis 3 mois environ.

Sony WF-1000XM3 et leur boitier

Pourquoi des écouteurs true wireless ?

Je pense qu’il est nécessaire de vous donner quelques informations sur l’utilisation que je comptais faire de ces écouteurs pour vous expliquer pourquoi j’ai fait ce choix.

D’une manière générale j’aime bien écouter de la musique dans mes déplacements. Lorsque ces déplacements sont longs j’ai mon casque Sennheiser qui me convient tout à fait. Par contre sur des petits trajets je ne veux pas toujours m’encombrer d’un casque. Dans ces cas là j’avais jusqu’à présent des écouteurs filaires toujours fourrés dans mon manteau. Mais je n’ai pas trouvé d’écouteurs filaires qui me convenaient niveau sonore ou format. De plus comme je les utilisais peu ils s’emmêlaient et s’abimaient vite.

Et il faut dire que mon coté geek technophile commençait à se réveiller et l’envie de tester un nouveau type de produit me titillait.

Pourquoi les Sony WF-1000XM3 ?

J’ai longtemps hésité sur quel modèle de true wireless prendre. Mon coeur balançait déjà entre deux extrêmes: d’un coté les écouteurs chinois à 30€ de l’autres les écouteurs haut de gamme avec réduction de bruit (Sony ou Sennheiser).

Même si je ne considère pas avoir une oreille absolue j’ai décidé que je voulais un certain niveau de qualité sonore qui n’était pas atteignable avec des écouteurs d’entrée de gamme. Je me suis donc renseigné sur les modèles haut de gamme. Étant sous Android je n’ai pas considéré l’option AirPods. En effet même si ils fonctionnent sur mon téléphone je me sentirais bridé de ne pas pouvoir profiter de l’intégration complète de l’écosystème iOS.

Il ne me restait plus que quelques modèles dont 2 qui me faisaient de l’oeil: les WF-1000XM3 chez Sony et les Momentum true wireless 2 chez Sennheiser. Si je n’avais écouté que mon coeur j’aurais été sur les Sennheiser car c’est la marque de mon casque et je n’ai jamais été déçu par celle-ci. Malheureusement l’aspect prix entre en jeu aussi et mon choix final s’est porté sur les Sony WF-1000XM3 qui étaient à ce moment là aux alentours de 160€ (contre 299€ pour les Sennheiser).

Mon retour après 3 mois

Après 3 mois d’utilisation j’ai un retour mitigé. Je pense que ces écouteurs délivrent un bon son mais ce n’est pas le coup de coeur attendu.

L’ergonomie des écouteurs

Tout d’abord le point le plus gênant pour moi: la tenue dans l’oreille. Je dois avoir un conduit auditif particulier. Je n’ai jamais trouvé d’intra-auriculaire qui tenaient correctement dans mes oreilles et ces écouteurs ne dérogent pas à cette règle. Le problème étant qu’avec des true wireless si ça tombe il n’y a pas de fil pour le rattraper. J’ai déjà tombé un des écouteurs et il en garde les stygmates. Il ne tiennent tellement pas que je ne peux pas utiliser ces écouteurs si je n’ai pas les mains libres. Je passe en effet une bonne partie de mes trajets à les remettre en place avant qu’ils tombent.

Écouteurs dans leur boitier

Au delà de la tenue dans l’oreille l’ergonomie est relativement bonne. le fonctionnement du bouton sur chaque oreillette est paramétrable même si tout n’est pas possible. Il y a aussi des capteurs de présence de l’oreille qui fonctionne bien et mettent en pause lorsque l’on quitte un écouteur.

Le boitier

Dans les tests que j’avais pu lire on ne parle que rarement du boitier. Chose à savoir le boitier est assez imposant et ne rentrera pas facilement dans une poche de pantalon.

Pour moi le boitier a deux points négatifs, le premier est qu’il se raye trop facilement. Une simple poussière sur la partie dorée et la rayure est assurée. C’est d’autant plus le cas que la partie dorée est la seule partie plane du coup on a tendance à le poser dessus.

Le deuxième point négatif du boitier et qu’il n’est pas connecté aux écouteurs. Cela se remarque par deux aspects:

  • On ne pas vraiment savoir la valeur de la batterie qu’il reste dans le boitier,
  • Le comportement de la LED du boitier est incompréhensible et non paramétrable.

Le son

Comme dit précédemment je ne considère pas avoir une oreille absolue mais je considère que le son est de bonne qualité. Par contre je ne suis pas convaincu par la réduction de bruit. Je n’ai pas forcément de critère de comparaison avec les autres true wireless mais pour moi elle n’est pas au niveau de ce que j’attendais de la part de Sony.

Autre point où le son n’est pas au niveau c’est lorsqu’il y a du vent. On l’entend siffler plus que si on ne portait pas les écouteurs. C’est vraisemblablement lié à la réduction de bruit.

Enfin dernier point négatif que j’associerai au son: il arrive quelques fois que les écouteurs se désynchronisent. On a alors un son en écho très désagréable. Le pire est que dans ce cas il est impossible de les re-synchroniser sans les remettre dans leur boitier.

L’application

Par où commencer : mal traduite, peu d’options et très orientée pour les casques. Un exemple : la configuration du mode 360 audio. Cela a été un calvaire: il faut prendre en photo l’oreille, mais pour cela il faut enlever l’écouteur qui du coup se déconnecte et arrête le processus.

Ça m’a vraiment étonné et déçu de Sony. C’est digne d’une marque chinoise bas de gamme pas d’une référence du marché. Heureusement que cette application n’est pas nécessaire pour l’utilisation quotidienne des écouteurs.

Conclusion

Je pensais avoir fait le bon choix en prenant ces écouteurs intra et après 3 mois j’ai encore des doutes. La question à laquelle je ne sais pas répondre est:

Est ce les Sony WF-1000XM3 qui sont pas au niveau?

ou

Est ce que les autres écouteurs true wireless ont les mêmes problématiques?

werdeil

Il me faudrait tester les concurrents pour me faire une idée. Peut être cela sera possible un jour. En tout cas si vous hésitez à prendre les Sony j’espère que cet article vous aidera dans ce choix.

Pi-Hole

Pi-hole logo

https://pi-hole.net/

Pi-hole est un autre outil qui tourne en permanence sur mon serveur local. L’objectif de cet outil est de se débarrasser des publicités qui sont omniprésentes sur tous nos terminaux.

Le concept est simple: le Pi-hole sert de passerelle pour toutes les requêtes internet, si ces requêtes sont catégorisées comme de la publicité elles sont jetées, sinon elles sont passées au routeur.

Installation

Comme son nom l’indique cet outil a été imaginé initialement pour tourner sur un Raspberry pi, mais il est compatible avec d’autres architectures et a été très facile à installer et mettre en oeuvre sur mon serveur Ubuntu.

Il y a plusieurs moyens de l’utiliser: 

  • De manière transparente pour tous les terminaux en configurant le serveur DHCP du routeur pour passer par pi-hole,
  • De manière un peu plus manuelle sur chaque terminal en configurant le pi-hole comme serveur DNS.

Pour ma part pour éviter de trop bloquer tous les utilisateurs de mon réseau j’ai choisi la deuxième solution et j’ai configuré mon téléphone, ma tablette et mon PC pour utiliser ce DNS.

Interface web

Pi-hole vient avec une interface web pratique pour avoir des statistiques sur les requêtes traités par Pi-hole. On remarque rapidement qu’il y a énormément de requêtes faites pour des pubs (et donc bloquées par Pi-hole). Cela a sans doute un effet bénéfique sur la vitesse de navigation puisqu’on ne charge pas toutes les publicités à chaque fois.

Effet sur ma navigation

Après quelques mois voici mon retour sur l’intérêt de ce genre d’outil sur la navigation.

Tout d’abord sur PC, vu que j’utilise aussi un bloqueur de publicité sur mes navigateurs je n’ai pas forcément vu beaucoup de différence. J’ai même vu une limitation: les liens publicitaires de Google lors d’une recherche sur celui-ci sont bloqués, ce qui est quelquefois gênant.

Sur les terminaux mobiles par contre cela a changé ma vie. En effet les bloqueurs de publicité sont peu existants et se limitent aux navigateurs ce qui fait qu’on a toujours pleins de publicités dans les applications. L’intérêt de Pi-hole est qu’il bloque toutes les publicités, y compris dans les applications.

Conclusion

Pour avoir dû pendant plus d’un mois désactiver Pi-hole, j’ai retrouvé la navigation et les apps avec des publicités et j’ai beaucoup attendu le moment où je pourrais le réactiver.

L’exemple typique est le jeu gratuit sur tablette: à chaque étape du jeu on se retrouve sur un publicité qui bloque tout et qui ne peut pas être passée. Même si je comprends le besoin de rémunérer le développeur je trouve que certains jeux abusent trop. Via Pi-hole je retrouve du plaisir à jouer à certains jeux, sans être interrompu par des publicités qui sont quelquefois sonores.

Pour ma part cet outil est maintenant nécessaire et restera actif tant que les publicités resteront tant intrusives sur les applications.

Il existe des outils similaires qui ont peut-être plus de qualité. J’ai notamment entendu parlé de AdGuard. Je n’en ai pas essayé, j’ai préféré utiliser un outil qui a son origine avec le Raspberry pi, comme notre projet Pibooth.

OSMC (et KODI)

Mon histoire avec OSMC et Kodi

Je pense que la plupart des personnes qui commencent à utiliser un Raspberry Pi s’essayent à le transformer en mediacenter. C’était en tout cas mon souhait avec mon premier Raspberry Pi (un Raspberry Pi modèle B).

Je n’avais à l’époque aucune connaissance en media center, et j’étais parti à priori sur l’utilisation directe de VLC sur ce mini PC. Après des premiers tests je me suis rendu compte que le Raspberry Pi (surtout le modèle B de l’époque) n’était pas assez puissant pour faire tourner VLC. Il fallait plutôt utiliser des logiciels plus optimisés pour le Raspberry. En effet il fallait profiter du GPU du Raspberry Pi pour les vidéos ce que VLC ne faisait pas.

En creusant un peu les autres possibilités je suis tombé sur OSMC (qui s’appelait à l’époque Raspbmc). Il s’agissait d’une intégration de Kodi (qui s’appelait à l’époque XBMC pour Xbox Media Center) sur Raspbian l’OS par défaut du Raspberry Pi. Il y avait d’autres alternatives mais j’ai choisi d’aller sur cette solution car elle permettait de garder Raspbian et donc de pouvoir facilement installer d’autres paquets Debian sur la même machine comme Squeezebox center.

J’ai donc installé cette première version sur mon Raspberry Pi et cela a fonctionné directement. Cela m’a permit de voir le travail remarquable qui avait été fait sur XBMC pour en faire un très bon media center. Je suis resté sur Raspbmc un long moment, en suivant les mise à jour et les changements de noms. J’ai arrêté de l’utiliser comme media center principal lorsque je suis passé sur un serveur un peu plus puissant pour d’autres besoins et sur lequel j’ai installé directement Kodi (ex XBMC).

J’ai tout de même conservé mon Raspberry Pi avec OSMC. Il est juste devenu un media center d’appoint pour une deuxième télévision. Il se connecte directement sur le serveur principal hébergeant le contenu multimédia.

Points positifs

Voici les points positifs que je retiens de OSMC, et pour une partie cela provient directement de Kodi

  • Très facile à installer et mettre en oeuvre
    L’installateur fourni par l’équipe derrière OSMC est très facile. On tombe ensuite sur le fonctionnement de Kodi très intuitif je trouve.
  • Peut être alimenté par une sortie USB de la TV
    Profiter de la sortie usb de la TV pour alimenter le Raspberry Pi était un des avantages. Cela permettait d’éviter de rajouter une multiprise.
  • L’intégration du CEC
    Il s’agit d’une norme de communication qui permet d’utiliser la télécommande de la télévision pour envoyer directement des commandes au media center via le cable HDMI. C’est vraiment très pratique car cela évite de rajouter un clavier sur le Raspberry Pi. C’est quelque chose qui m’a beaucoup manqué quand je suis passé sur un PC standard sur mon media center principal.

Point négatifs

  • Les performances en mode serveur de media
    Je n’ai jamais eu trop à me plaindre des performances en temps que player. Par contre utiliser le Raspberry en temps que serveur de media était plus complexe. On atteint vite les limites de puissance du micro ordinateur ainsi que ses limites en bande passante. Ceci est notamment lié au fait que les ports Ethernet et USB utilisent la même puce. Toutefois je n’ai pas testé sur les dernières versions du Raspberry Pi qui n’ont plus ce problème normalement.
  • L’incompatibilité avec Airplay et Chromecast
    Ce n’est pas la faute d’OSMC mais c’est pour moi un des points négatifs de cette solution: il n’est pas possible de caster une video directement sur le media center. Une fois qu’on a gouté à cette facilité c’est assez bloquant de ne plus pouvoir le faire.
  • Accès à des fichiers à distance
    Même si j’ai toujours réussi à m’en sortir je trouve que la mécanique de configuration pour se connecter à un serveur multimédia distant est assez complexe. C’est plus une remarque qui concerne Kodi plus que seulement OMSC.
  • L’interface par défaut de OSMC
    J’ai eu beaucoup de mal à me familiariser avec l’interface développée par les équipes d’OSMC. Je suis longtemps resté sur l’interface par défaut de Kodi. Mais devoir à chaque mise à jour refaire ce changement est assez lourd. Je me suis donc habitué à la nouvelle interface même si je la trouve moins facile. C’est notamment difficile de faire la différence entre les tons de gris des titres.

Conclusion

Kodi et OSMC sont des projets open source complets et qui continuent à ce jour à être maintenu et mis à jour. N’hésitez pas à les utiliser et si vous le pouvez à aider les développeurs et à contribuer sur ces projets.

Squeezebox Center (LMS)

Squeezebox logo

http://www.mysqueezebox.com/

Historique

En 2011 je cherchais un moyen de profiter de ma bibliothèque musicale sans forcément utiliser mon ordinateur pour cela. C’est un collègue de travail de l’époque (Olivier si tu tombes un jour sur cette page :-)) qui m’a conseillé Squeezebox. J’ai donc essayé cette solution qui était à l’époque activement développé par Logitech.

J’ai commencé avec un dispositif Squeezebox touch que j’ai complété ensuite par d’autres produits. Avec l’arrivée des enceintes bluetooth et des applications musicales comme Deezer ou Spotify le besoin d’un environnement comme tout intégré s’est raréfié. Logitech a malheureusement abandonné complètement cette solution.

Heureusement le code source de la solution est libre et il y a toujours des développeurs pour maintenir le code (au moins la partie serveur).

Mais Squeezebox c’est quoi ?

Squeezebox c’est un ensemble serveur/client qui permet de diffuser sa musique facilement.

D’abord on installe Squeezebox server (aussi appelé Logitech Media Server, LMS) sur notre machine serveur. Ensuite via l’interface web on peut configurer les dossiers de musique locale à scanner. On peut aussi rajouter des plug-ins (notamment pour les bibliothèques musicales en ligne).

Une fois la partie serveur en place il suffit de s’y connecter via des clients. Ce peut être soit des produits Logitech soit des logiciels type Squeezelite.

Je ne vais pas rentrer dans tout l’historique ici, la page Wikipédia (en anglais) donne beaucoup d’informations à ce sujet. Ce qu’il faut retenir c’est qu’au cours de son histoire le server a beaucoup changé de nom. Il a été successivement appelé SlimServer, SqueezeCenter, Squeezebox Server et Logitech Media Player. On retiendra aussi que la partie produit a commencé avec la société Slim devices. Elle a ensuite continué avec Logitech lors du rachat en 2006. Enfin en décembre 2012 Logitech a annoncé qu’ils arrêtaient le développement.

Mon installation

Même si celle-ci a évolué plusieurs fois au fil des années elle s’est relativement stabilisée sur la configuration suivante :

  • Le serveur Squeezebox server qui tourne sur mon ordinateur NUC sous Ubuntu,
  • Un squeezebox touch qui est branché sur ma chaine Hi-Fi,
  • Une squeezebox radio pour avoir ma musique dans la cuisine,
  • Un squeezebox controller pour sonoriser la chambre,
  • Le logiciel squeezelite qui tourne sur mes différents laptop pour écouter de la musique en travaillant,
  • L’application Squeezer sur mon smartphone Android.

Bilan

J’aime mon installation et ne souhaite pas en changer mais elle a quelques limitations que je vais essayer de lister ici.

  • Le premier point négatif est que Logitech a laissé tombé la solution, et même si le code est ouvert il n’y aura plus de nouveaux produits. Il faut noter que des solutions basées sur des Raspberry Pi existent pour palier à ce problème, mais ça ne remplace pas les produits « out of the shelf » produits par une entreprise.
  • Un autre aspect assez irritant pour moi a été la difficulté d’installation du serveur sur ma machine. En effet le serveur tournant sur son propre compte utilisateur j’ai eu des difficultés à partager un disque dur externe.
  • Enfin le fait que les apps qui permettent d’écouter sur les smartphones (Squeezeplayer sur Android) sont payantes malgré le fait qu’elles ne soient pas vraiment maintenues.

Malgré ces limitations je considère que cette installation est pérenne et permet d’avoir simplement et facilement accès à de la musique à différents endroits de la maison.

Il est aussi à noter que le développement semble être plus actif dernièrement avec la sortie de la version 8.0 et 8.1 du serveur. De même le forum de discussion (https://forums.slimdevices.com) montre plus d’activité.

Visual Studio Code

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Comment pourrais-je parler des projets open source que j’utilise sans parler de mon IDE: Visual Studio Code ou vscode pour les intimes.

Durant mes années de développement j’ai utilisé différents IDE sur lesquels j’ai développé sur de multiples langages mais mon choix actuel depuis plus de 2 ans est Visual Studio Code.

Ce que j’aime :

  • Facile à mettre en oeuvre,
  • Bonne intégration pour le développement en Python (mon language de programmation principal),
  • Développement actif (par Microsoft mais open source),
  • La synchronisation possible entre plusieurs instances.

Ce que j’aime moins :

  • L’interface de configuration des options (difficile de s’y retrouver dans toutes ses options, la recherche n’est pas assez précise),
  • La stabilité des extensions (J’ai eu une mésaventure avec l’extension Python qui me prenait 100% de CPU et ne fonctionnait pas comme prévu).

Pourquoi je l’utilise

Malgré ces quelques points négatifs je trouve que cet IDE réponds à mes besoins. Comparé à mes précédents IDE il a :

  • Une vraie intégration du code pour proposer des complétions intelligentes (contrairement à ce que j’avais à l’époque sur Notepad++)
  • Un outil gratuit avec un code open source, même si c’est Microsoft derrière le code est libre. C’est ce qui me gênait un peu avec SublimeText
  • Un outil léger avec des extensions pour chaque language utilisé (incomparable à la machinerie lourde d’Eclipse)
  • Des mise à jour régulières, avec des belles releases notes, c’est mon coté « mise-à-jour-o-phile » j’aime bien voir évoluer ce que j’utilise, même si ça entraine des désagréments (voir mon problème de CPU overload).

Je ne sais pas si je resterai sur cet IDE encore longtemps mais pour l’instant je n’ai pas trouvé de raison de vouloir changer.